Vianney : le chanteur se confie sur l'échec lié à son projet de cabane dans les bois
Lancé à corps perdu dans un projet atypique, le chanteur Vianney fait un état des lieux et annonce son échec. Voici ce que l'on sait.
Résumé de l'article
Vianney a entrepris la construction d'une cabane pour se recentrer, mais a dû faire face à un échec qu'il assume en valorisant le chemin et l'apprentissage plutôt que le résultat.
À l’aube de l’été, Vianney a surpris son public en annonçant un pas de côté radical. À 34 ans, l’artiste a ressenti le besoin de ralentir, de s’éloigner du tumulte et de se retirer, loin des studios comme des scènes. Une décision présentée comme intime, presque spirituelle, qui contrastait avec une omniprésence récente — entre son rôle de coach dans The Voice, ses apparitions publiques et les honneurs reçus.
Pourtant, derrière cette quête de silence, le projet s’est révélé plus complexe qu’il n’y paraissait. Et quelques mois plus tard, le chanteur est revenu avec un bilan sincère, assumant un échec… sans renier l’essentiel.
Une cabane pour se retrouver : le choix d’une retraite radicale
Le 23 juin, Vianney a pris tout le monde de court avec une vidéo publiée sur Instagram. D’un ton calme, il expliquait ressentir la nécessité de fermer un chapitre : « Ça fait 5 ans que je mets tout mon cœur et tout mon temps au service de projets pour d’autres, avec d’autres… Et j’ai adoré ça. J’ai aussi essayé de transmettre, un petit peu comme j’ai pu. » Dans la continuité, l’interprète de Pas là confiait vouloir « tourner ces pages » et se « retrouver un petit peu ». Pour cela, il annonçait un plan pour le moins atypique : « Ces prochains mois, j’ai prévu d’être plus seul, plus dans le silence, un peu plus loin aussi. » Son « bureau » allait changer de visage.
Fini le studio : « Il n’y a plus de studio, j’ai prévu ici de construire une cabane, un refuge. Un endroit où je puisse mettre un piano, un lit, une table et que je construise de mes mains (...). Peut-être qu’il faut que je sois un peu charpentier pour réapprendre à devenir chanteur. » Une démarche qui résonnait avec son passé de scout et son goût pour la sobriété. Si beaucoup y ont vu un besoin de reconnexion profonde, des révélations ont rapidement nuancé le récit. Selon Voici, cette retraite n’était pas totalement solitaire : « S’il sera parfois avec sa famille, l’interprète de Pas là sera aussi et surtout en compagnie de caméras. » Le projet s’inscrivait en réalité dans la préparation d’un documentaire pour Prime Video, suivant l’écriture de son prochain album en pleine nature. Une immersion authentique, certes, mais documentée.
Vianney fait le bilan et assume l’échec
À l’approche de Noël, Vianney a repris la parole pour dresser un constat lucide. Après six mois de travail acharné, la cabane n’était pas terminée. Un objectif manqué qu’il n’a pas cherché à masquer. Dans un long message, il explique avoir commencé la construction « six mois avant Noël », avec une échéance claire en tête : finir avant les fêtes. Il raconte y avoir consacré « presque chacun de [ses] jours », et y travailler du lever au coucher du soleil, malgré le froid et l’humidité qui ont compliqué l’aventure. Le verdict tombe, simple et honnête : il n’a pas réussi : « Je rêvais d’avoir fini ma cabane pour Noël.
Et même en y passant presque chacun de mes jours depuis 6 mois, du lever au coucher du soleil, je n’y suis pas arrivé. » Mais l’artiste refuse d’en faire une défaite totale. Il détaille ce que ces mois lui ont appris, notant ses progrès concrets : il « coupe mieux, creuse mieux et calcule mieux » qu’au début.
Surtout, Vianney met des mots sur ce qu’il est réellement venu chercher : « Ce que j’ai retrouvé, c’est mon émerveillement quotidien. » Et d’ajouter, dans une phrase qui résume toute sa démarche :
« Le sens de tout cela réside dans ces jours de labeur, plus que dans le résultat. » En conclusion, il remercie celles et ceux qui l’ont accompagné « depuis 6 mois sur ce chemin escarpé » avant de revenir à l’essentiel, et d'adresser à sa communauté un sobre et sincère : « Joyeux et beau Noël ». Loin d’un coup de communication parfaitement maîtrisé, cette retraite au vert aura surtout révélé un artiste fidèle à lui-même : exigeant, vulnérable, et capable d’assumer publiquement un objectif non atteint — sans pour autant renier la valeur du chemin parcouru.