Delphine Colas : une mésaventure qui fait remonter à la surface un trauma ancien

La vie de Delphine Colas, ex-star de Familles nombreuses, n’est jamais exempte de rebondissements. Suivie par de nombreux internautes, elle partage régulièrement son quotidien mouvementé sur Instagram. Ce 7 juin, c’est une mésaventure bien singulière qu’elle a choisi de dévoiler, mêlant accident domestique, parcours médical compliqué et souvenirs douloureux.

Alors qu’un banal coton-tige lui cause une véritable panique, Delphine voit ressurgir un ancien traumatisme, lié à une expérience hospitalière passée. Derrière l’anecdote cocasse d’un embout coincé dans l’oreille se cache une peur bien plus sérieuse : celle de revivre un épisode médical mal géré, déjà survenu dans sa famille. Un incident en apparence bénin, mais qui la renvoie à un vécu anxiogène.

Un coton-tige, une urgence, et une peur bien ancrée chez Delphine Colas

Début juin, enrhumée et fatiguée, Delphine Colas espérait échapper aux tracas du monde extérieur. Pourtant, un geste anodin va bouleverser sa journée : en nettoyant son oreille avec un coton-tige, une partie de celui-ci se détache et reste coincée dans le conduit auditif. Rapidement, la panique s’installe. Ni son compagnon Olivier ni son beau-père, pourtant médecin généraliste, ne parviennent à retirer le morceau coincé. Ce dernier la redirige alors vers un spécialiste ORL. Mais, comme dans bien des régions, obtenir un rendez-vous en urgence avec ce type de spécialiste s’avère mission impossible. Dépitée, Delphine n’a d’autre choix que de se rendre aux urgences.

Une décision difficile à prendre : « J’étais très stressée, car j’avais déjà vécu une situation similaire avec l’un de mes enfants. À l’époque, l’interne aux urgences avait empiré les choses avec un outil inadapté ». La blessure du passé rejaillit. Ce souvenir douloureux nourrit une angoisse démesurée à l’idée de devoir peut-être passer au bloc pour une si petite erreur. Mais cette fois, le scénario sera tout autre : « Je suis tombée sur un médecin au top du top, hyper efficace et hyper sympa. En cinq secondes, c’était réglé. Je suis soulagée ». Un soulagement immense, d’autant plus précieux qu’il permet à Delphine de refermer, en partie, la porte d’un traumatisme.

Une vigilance de chaque instant, entre soleil et surveillance médicale

La santé de Delphine Colas n’en est pas à sa première alerte. En février, une simple visite chez la dermatologue a bouleversé ses habitudes. Pensant se débarrasser d’un défaut esthétique sous l’œil, elle apprend que cette petite lésion est en réalité un carcinome basocellulaire, un cancer de la peau. « Il faut l’enlever rapidement », lui affirme la spécialiste. La biopsie confirme le diagnostic, mais aussi une issue heureuse : toutes les cellules cancéreuses ont été retirées. « Pas besoin de réopérer et ma cicatrice est invisible », confie-t-elle, soulagée.

Depuis, une rigueur s’est installée dans son quotidien. Delphine sait qu’elle ne peut plus s’exposer au soleil comme avant. « Maintenant c’est écran total tout le temps, même par temps nuageux », explique-t-elle. Casquette vissée sur la tête et lunettes de soleil de rigueur, elle ne sort plus sans protection. Cette discipline, certes contraignante, s’impose comme un réflexe vital. Marquée par cette épreuve, Delphine vit désormais sous la double vigilance : celle d’un passé médical douloureux et celle d’un avenir qu’elle veut préserver, coûte que coûte. Car entre les traumatismes anciens et les nouvelles menaces, la santé est devenue pour elle une priorité absolue.