Stéphane Bern (qui s’est récemment confié concernant un désaccord avec une décision présidentielle) est l’un des piliers de France Télévisions. À 61 ans, l’animateur à la voix posée et à la passion débordante pour l’Histoire continue d’occuper une place importante sur le petit écran. Qu’il s’agisse de Secrets d’histoire, du Village préféré des Français ou de grands événements comme le concert du 14 juillet ou celui du Nouvel An, il semble omniprésent. Le 22 mars dernier, il était encore aux commandes de la soirée spéciale Les stars s’unissent pour le Sidaction, et le 17 mai prochain, il commentera l’Eurovision aux côtés de Laurence Boccolini. Une exposition médiatique intense qui n’a rien d’un hasard.
Si Stéphane Bern est si présent à l’antenne, ce n’est pas uniquement par amour du métier. Dans une interview accordée à Télé-Loisirs, l’animateur a révélé les raisons bien concrètes qui le poussent à multiplier les projets : il a besoin d’argent. Une déclaration rare dans un milieu où les questions financières sont souvent taboues.
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« Je n’ai rien mis de côté » : un patrimoine qui coûte cher à Stéphane Bern
Derrière son image de passionné de culture et de monuments, Stéphane Bern fait face à une réalité économique complexe. En cause ? L’achat et la restauration de l’ancien collège royal et militaire de Thiron-Gardais, situé en Eure-et-Loir. Il y a investi une somme considérable pour en faire un musée ouvert au public. Un projet noble, mais financièrement très exigeant.
« Malheureusement, je ne suis pas rentier ! Je n’ai rien mis de côté et j’ai de vieilles pierres qui me ruinent », a-t-il confié avec honnêteté à Télé-Loisirs. Pour faire face à ces frais, il n’a d’autre choix que de continuer à travailler sans relâche. « Je continue à pédaler comme un hamster dans sa roue (rires) », ajoute-t-il, avec une pointe d’autodérision.
Un agenda surchargé assumé avec philosophie par l’animateur
Heureusement, malgré cette pression, Stéphane Bern garde un enthousiasme intact. « Je suis tellement heureux de tout ce que je fais ! », affirme-t-il. Pour lui, le travail reste une passion. Et cette multiplication des activités est aussi un moyen de ne pas tomber dans la monotonie. « J’aime être un 4×4 tout terrain ! Si je n’avais qu’une seule activité, je pense que je me lasserais de ce métier », explique-t-il.
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En effet depuis 2022, l’animateur explore un nouveau registre : la fiction. Il tient le rôle principal dans Bellefond, une série dans laquelle il incarne un ancien procureur devenu avocat. Une expérience qui lui permet de s’éloigner temporairement des plateaux télé et de se renouveler. S’il admet que ses journées commencent à 6 heures et se terminent très tard, il refuse de se plaindre. « Les gens ne voient pas forcément tout ça », glisse-t-il. Mais tant qu’il prend du plaisir, il continuera. Par passion, mais aussi par nécessité.