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Slimane : accusé de harcèlement, le chanteur est condamné à payer une amende de 10 000 €

par Sophie Vollet

Slimane : accusé de harcèlement, le chanteur est condamné à payer une amende de 10 000 €
Crédit photo : © Instagram

Accusé de harcèlement sexuel, Slimane a finalement été condamné à 10 000 € d’amende. Voici ce que l’on sait de sa condamnation.

L’image de Slimane vient d’être sérieusement écornée. Le chanteur, connu pour sa carrière fulgurante depuis sa victoire dans The Voice en 2016 et ses succès aux côtés de Vitaa, se retrouve désormais au cœur d’une affaire judiciaire qui fait grand bruit. Mardi 16 septembre, le tribunal judiciaire de Saint-Étienne l’a condamné à 10 000 euros d’amende, dont 3 000 avec sursis.

Et ce, pour des faits de harcèlement sexuel commis lors d’un concert en décembre 2023. Une décision qui relance le débat sur les dérives dans le milieu du show business, d’autant que d’autres plaintes déposées contre l’artiste avaient initialement accentué la gravité de l’affaire.

La condamnation de Slimane

Selon le parquet, la condamnation sanctionne « des faits de harcèlement commis par le biais d’un support numérique ou électronique, le 17 décembre 2023, au Zénith de Saint-Étienne ». Slimane, 35 ans, faisait alors l’objet d’une enquête pour harcèlement sexuel et agression sexuelle sur deux techniciens de sa tournée Cupidon Tour. Une première plainte avait été déposée fin octobre 2024 par un technicien à l’issue du concert stéphanois. Le 18 novembre dernier, un second technicien avait, lui, porté plainte pour agression sexuelle et tentative lors de la même soirée.

Les faits auraient eu lieu « en présence de témoins, dont certains auraient filmé la scène à l’aide de leur smartphone », a précisé Me Anne-Sophie Charrieras, avocate des plaignants. Mais si la première plainte a débouché sur une condamnation, « l’enquête n’a pas permis de caractériser les autres plaintes déposées, lesquelles sont classées sans suite », a indiqué la procureure de Saint-Étienne, Anne Gache. Ce jugement, rendu dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), intervient après une seconde convocation de Slimane par la police stéphanoise cet été, et confirme que l’affaire n’avait rien d’anecdotique.

Des plaintes classées, mais une image fragilisée

Malgré la peine prononcée, le volet le plus grave de l’affaire — celui lié à l’accusation d’agression sexuelle — a donc été abandonné. « L’enquête, confiée à la police judiciaire de la Loire, n’a pas permis de caractériser les autres plaintes », a confirmé le parquet. Une précision qui n’efface toutefois pas l’onde de choc provoquée par la condamnation du chanteur. Car au-delà du montant de l’amende, cette décision jette une ombre sur la carrière d’un artiste jusque-là perçu comme l’une des voix populaires de sa génération.

Slimane, qui remplissait encore les salles avec son Cupidon Tour, doit désormais composer avec une réputation ternie et un public divisé. Pour ses fans, cette affaire risque de laisser une trace durable, malgré le classement partiel des plaintes. Un épisode qui rappelle combien la frontière est fine entre l’image médiatique et les réalités judiciaires. Et si Slimane tente de préserver sa carrière musicale, il devra désormais faire face à une question inévitable : ce jugement marque-t-il un simple accroc, ou bien un tournant irréversible dans sa trajectoire d’artiste ?

Amoureuse de mode, de culture, d’actualités et véritable accro au petit écran, être rédactrice pour Officielles combine parfaitement mon envie de vous informer et de vous divertir.

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