Simon Castaldi : le jeune homme se confie sur le fait d'être "un fils de"
Fils de l’animateur Benjamin Castaldi, Simon Castaldi s’est confié sans détour sur son statut de “fils de” lors d’une interview accordée à Sam Zirah.
Résumé de l'article
Simon Castaldi évoque son parcours marqué par le poids du nom familial, ses efforts pour réussir par lui-même et sa lutte contre une addiction aux jeux d'argent.
Invité dans l’émission de Sam Zirah, Simon Castaldi a souhaité faire taire les rumeurs autour de son parcours. Souvent perçu comme un “pistonné” à cause de la notoriété de son père Benjamin Castaldi, le jeune homme a tenu à remettre les choses en perspective. "Pour moi, c’est plus facile de réussir sa vie quand tu es fils de patron, d’un patron d’une boîte qui tourne, sans être forcément milliardaire", a-t-il expliqué.
Sincère et sans filtre, il reconnaît avoir eu moins de soutien qu’on ne le pense. "J’ai un très bon ami qui a acheté son appartement, qui est cadre dans une boîte, parce que son père lui a filé un billet et l’a beaucoup plus mis dans les bonnes conditions. Moi, mon père, il n’a plus d’argent donc je ne suis même pas aidé financièrement", a-t-il avoué. Une déclaration qui brise l’image du fils de célébrité favorisé par la richesse familiale.
Simon Castaldi lucide : “Mon nom m’a permis d’accéder à certains trucs”
S’il ne nie pas les avantages liés à son patronyme, Simon Castaldi nuance cependant son impact réel sur sa réussite. "Mon nom m’a permis d’accéder à certains trucs un peu plus rapidement malgré moi. Mais ça ne m’a pas permis de soulever des montagnes", confie-t-il. Un aveu lucide qui illustre la complexité d’évoluer sous le poids d’un nom connu.
Le jeune homme insiste sur le fait qu’il doit, comme tout le monde, faire ses preuves. "J’ai commencé ma vie comme tout le monde. J’ai 24 ans et je n’ai rien fait dans ma vie", déclare-t-il avec franchise. Pour lui, chacun avance avec ses propres chances et doit apprendre à en tirer parti : "La vie te distribue des cartes, c’est à toi de les abattre selon ce que tu fais et ce que tu veux faire."
Simon Castaldi se confie sur son addiction aux jeux d’argent
Comme son père Benjamin Castaldi, Simon Castaldi partage un goût prononcé pour les jeux d’argent. Mais chez lui, cette passion a rapidement tourné à l’obsession. Invité du podcast Addiktion, animé par le psychiatre et addictologue Laurent Karila, le jeune homme s’est confié sans détour sur une dépendance qu’il combat depuis des années. "Depuis une bonne dizaine d’années, je suis tombé dans la dépendance aux paris sportifs. J’allais au tabac alors que je n’avais pas l’âge", a-t-il reconnu.
Une habitude née très tôt, nourrie par un environnement familial où le jeu occupait une place importante. "J’ai appris à jouer au poker avec mon père. Ça m’a suivi très longtemps et ça continue de me suivre", explique Simon. Au fil du temps, cette dépendance s’est accentuée jusqu’à devenir une véritable spirale. L’ancien candidat de télé-réalité évoque des périodes d’intense perte de contrôle, marquées par une envie irrépressible de rejouer. "Je peux avoir des phases de dix jours où je me réveille avec une envie irrépressible de parier", confie-t-il. Une impulsion qu’il qualifie lui-même de “maladie”.