Dans une prise de parole inédite, il évoque une vague de haine numérique d’une ampleur inédite, qui dépasse aujourd’hui le cadre du simple jeu télévisé. Face à l’urgence, la production réagit, mais peine à endiguer le phénomène. Et pour cause : la violence des réseaux n’épargne plus personne — ni les candidats, ni leurs familles, ni même les responsables du programme.
Une haine numérique devenue incontrôlable
« Ce n’est plus tenable », déplore Jean-Louis Blot. Insultes, menaces, dénigrements : depuis plusieurs saisons, les émissions comme Secret Story ou Star Academy sont la cible d’un déferlement continu de propos violents sur les réseaux sociaux. Le président d’Endemol précise que cette agressivité n’est pas toujours liée au contenu réel des émissions :
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Beaucoup de messages proviennent d’internautes qui ne suivent même pas le programme, mais qui se joignent à la meute.
Cette dynamique de haine anonyme prend racine dans un écosystème numérique où l’impulsivité domine. Le moindre extrait mal compris, la moindre attitude jugée déplacée, et une candidate devient l’objet de campagnes de harcèlement d’une rare violence. L’affaire de Marianne, ancienne participante de Secret Story 2025, illustre cette dérive. Depuis sa sortie, la jeune femme subit une avalanche de commentaires haineux. Elle a confié au youtubeur Jeremstar avoir eu des pensées suicidaires, avant d’être hospitalisée puis placée en maison de repos. Une situation qui a profondément ému le public… et poussé la production à sortir de son silence.
INFO EXCLUSIVE: Marianne va être placée en maison de repos et hospitalisée en accord avec la production de #SecretStory dans les prochains jours pic.twitter.com/vViqpkr6je
— JEREMSTAR (@jeremstar) July 10, 2025
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Des mesures d’urgence prises dans Secret Story, mais un appel aux autorités
Pour Endemol, la priorité est désormais claire : protéger les candidats, avant, pendant et après leur participation. Désormais, un accompagnement psychologique est systématiquement proposé. Des cellules d’écoute sont mises en place pour les proches, et les contenus les plus haineux sont immédiatement signalés à Pharos, la plateforme nationale de signalement. Sur les plateaux, les équipes encadrent davantage les échanges, et un suivi post-tournage est proposé. Dans Secret Story, une mesure exceptionnelle a même été prise cette saison : intervenir en direct dans la Maison des Secrets pour recadrer les candidats accusés de comportements déviants. La productrice Valérie Jaunard s’est adressée à tous les habitants pour rappeler les fondamentaux : respect, bienveillance et jeu équitable.
« Il y avait une ambiance pesante, il fallait intervenir et le montrer », explique-t-elle. Mais ces actions, aussi nécessaires soient-elles, se heurtent à une impuissance croissante face à l’inaction des plateformes et à l’absence de sanctions juridiques concrètes. « Ce n’est pas normal qu’on puisse dire de telles choses en toute impunité », s’indigne Jean-Louis Blot, appelant de ses vœux un renforcement rapide de la législation contre le cyberharcèlement. Car au-delà de la téléréalité, ce fléau touche désormais toutes les figures publiques : artistes, sportifs, journalistes et même responsables politiques. En exposant la souffrance des victimes, la télé-réalité devient malgré elle le miroir d’une société en perte de repères sur les réseaux. Alors que les audiences continuent de grimper, une question cruciale s’impose : combien d’autres candidats devront s’effondrer avant qu’une réponse collective ne soit apportée ?