Sarah Fraisou : prise à partie dans une manifestation de soutien à la Palestine, elle rétablit la vérité

Longtemps fière de ses courbes, Sarah Fraisou affirme avoir été « très heureuse ronde », jusqu’à ce que les remarques répétées sur son apparence, amplifiées par la médiatisation de sa vie privée et ses relations amoureuses, finissent par fissurer cette confiance. Le monde de la télé-réalité, où l’image est scrutée en permanence, a peu à peu alimenté une souffrance silencieuse. Et sa perte de poids radicale, loin d’être un simple choix esthétique, résulte d’un profond mal-être.

Aujourd’hui, Sarah en subit les conséquences : alimentation quasi absente, fatigue constante, anémie. Consciente du danger, elle refuse désormais de partager sa « méthode », qu’elle considère comme nocive, et préfère alerter sur les risques liés aux régimes extrêmes. Accusée à tort de boulimie ou d’usage de médicaments, elle a rétabli la vérité avec fermeté. Et soucieuse de son influence auprès des jeunes, elle souhaite désormais incarner un modèle d’acceptation de soi, loin des illusions véhiculées par les réseaux sociaux. Son message est clair : s’aimer ne doit jamais rimer avec se détruire. Mais récemment, l’ex d’Ahmed s’est trouvée au coeur d’une nouvelle polémique.

Quand le monde de l’influence prend part au conflit israélo-palestinien

Le monde de l’influence et le conflit israélo-palestinien ne font définitivement pas bon ménage. Dès qu’un positionnement politique émerge, les conséquences peuvent être immédiates et dévastatrices. Deux influenceuses en ont récemment fait les frais, dont Isabeau De La Tour, figure très suivie sur les réseaux. En pleine effervescence post-Festival de Cannes, une ancienne story d’octobre 2023 a refait surface, dans laquelle elle exprimait son soutien à Israël après les attaques du 7 octobre. Mais la publication, relayée récemment hors contexte, a été perçue comme récente. Et a par la suite déclenché une vague de boycott fulgurante. En moins de trois jours, Isabeau a perdu près de 30 000 abonnés.

Des internautes ont diffusé des vidéos, montages et statistiques retraçant heure par heure la chute de sa communauté. Aussi, il semblerait que certaines marques aient envisager de rompre leurs contrats. Même Victoria Mehault, ancienne amie devenue rivale, a réagi en sous-entendant que le « vrai visage » d’Isabeau était enfin révélé. Face à la violence numérique, l’influenceuse a pris la parole pour dénoncer une manipulation et clarifier sa position : la publication date bien d’octobre 2023, dans un contexte alors très différent. Aujourd’hui, elle dit condamner fermement les violences à Gaza. Refusant qu’on fasse d’elle une porte-parole politique, elle conclut : « Je ne suis pas une politicienne, juste un être humain avec un cœur. » De son côté, Sarah Fraisou a également fait les frais de nouvelles accusations.

Sarah Fraisou règle ses comptes apresè une manifestation

À son tour, Sarah Fraisou s’est retrouvée au cœur d’une polémique après avoir participé à une manifestation pro-palestinienne. Présente lors d’une marche pour la paix en soutien à Gaza, l’influenceuse a été filmée puis accusée à tort d’avoir voyagé à Tel Aviv. Une rumeur qui a suscité l’indignation de la jeune femme, connue pour être l’une des rares figures du milieu à se déplacer physiquement pour défendre les causes qui lui tiennent à cœur. Face à la montée des critiques, Sarah a tenu à rétablir les faits :

Je suis une des influenceuses qui n’a jamais, jamais, au grand Dieu jamais mis un pied à Tel Aviv.

Elle précise qu’on lui avait proposé des bookings en Israël quelques années plus tôt, qu’elle a systématiquement refusés. Agacée par les accusations gratuites, elle dénonce l’hypocrisie de certains manifestants venus, selon elle, davantage pour faire le buzz que pour soutenir une cause : « Vous êtes venus défendre une cause ou faire du buzz ? » s’est-elle insurgée face à un jeune homme qui l’a publiquement prise à partie durant l’événement.

Taxée d’opportunisme et accusée de ne s’intéresser à la cause palestinienne que récemment, la jeune femme a rappelé qu’elle était déjà présente dans les manifestations à Paris bien avant d’être connue : « Je n’étais même pas influenceuse que j’allais déjà me faire gazer à Paris dans les manifestations. » Et de conclure avec fermeté : « Mêlez-vous de vos fesses quand vous ne connaissez pas la vie des gens. » Entre engagement sincère et lynchage numérique, la parole publique des influenceurs devient de plus en plus difficile à porter. Alors, peut-on encore défendre une cause sans en payer le prix ?