Ce mardi 27 mai, Patrick Sébastien était l’invité de Christine Kelly sur le plateau de Face à l’info sur CNews. Fidèle à son style direct et sans concession, l’animateur et chanteur a livré une vision tranchée de la France d’aujourd’hui, suscitant autant de soutien que d’indignation. Dans un climat tendu, ses déclarations ont immédiatement enflammé les réseaux sociaux.
L’ancien animateur, aujourd’hui âgé de 70 ans, n’a rien perdu de son goût pour la provocation. Évoquant la disparition des « valeurs de son enfance », il a vivement critiqué la société contemporaine, qu’il estime marquée par une forme de rejet des figures masculines blanches et âgées. Des mots forts, qui ont relancé le débat autour de la liberté d’expression, des inégalités perçues et des dérives supposées du politiquement correct.
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« Être un homme blanc aujourd’hui, c’est suspect »
Interrogé sur les valeurs françaises qui, selon lui, se sont éteintes, Patrick Sébastien a tout de suite affiché la couleur. « Je vois évoluer ce pays. Moi, j’ai grandi à la campagne avec une mère qui travaillait à l’usine, avec des valeurs, des paysans, des gens qui transpiraient… C’est ma culture. » En s’appuyant sur ses souvenirs personnels, il déplore un changement de paradigme où, selon lui, la culture de l’effort, du respect et de la solidarité aurait été remplacée par une méfiance généralisée et un rejet de certaines identités. « Les valeurs qu’on m’a apprises, c’est le partage, la tolérance. Moi, je suis soutien LGBT, j’accepte tout le monde », insiste-t-il.
La déclaration qui a le plus retenu l’attention reste cependant celle sur sa propre identité. Ces mots ont immédiatement été perçus comme le reflet d’un malaise plus profond chez certains Français, mais aussi comme un potentiel dérapage, voire une provocation malvenue pour d’autres.
Je ne savais pas quand j’étais petit qu’un jour, on me reprocherait d’être blanc.
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Il va plus loin encore, évoquant son éviction du service public : « Homme, ce n’est pas ma faute, blanc, ce n’est pas ma faute et plus de cinquante ans, ce n’est pas ma faute. » Puis la phrase qui a enflammé les réseaux : « Aujourd’hui, être un homme et blanc, c’est suspect alors que je suis tout sauf suspect. »
Delphine Ernotte dans le viseur de Patrick Sébastien
Dans la suite de son intervention, Patrick Sébastien a visiblement souhaité régler des comptes restés ouverts. Il s’en est directement pris à Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, qu’il accuse d’avoir une vision idéologique du service public. Il cite sans détour une déclaration attribuée à la dirigeante : « Elle a dit ‘Je ne veux pas montrer la France telle qu’elle est mais telle que je voudrais qu’elle soit’. » Une phrase qui, selon lui, témoigne d’une volonté inquiétante d’orienter la représentation médiatique. « Ça veut dire, on va vous imposer votre manière d’être ? On va créer quoi ? Une race supérieure ? Ça fait peur ça », s’inquiète-t-il.
Son ressentiment envers France Télévisions remonte à son éviction en 2019, qu’il juge injuste et idéologiquement motivée. « On m’a mis dehors parce que je ne correspondais plus au casting », répète-t-il avec amertume. Pour Patrick Sébastien, cette mise à l’écart est emblématique d’un système médiatique qui se ferme à ceux qui ne rentrent pas dans une certaine norme. S’il affirme ne rien regretter de ses propos, ce nouveau coup d’éclat pourrait bien, encore une fois, lui valoir autant de critiques que de soutiens. En choisissant de parler sans filtre, il se met en porte-à-faux avec une partie du paysage audiovisuel… tout en confortant sa réputation de trublion inclassable.