Nicolas Sarkozy condamné à 5 ans de prison : Carla Bruni réagit dans un SMS privé

Le 25 septembre, Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Une décision historique, qui marque un nouveau tournant dans les déboires judiciaires de l’ancien président. Et qui suscite de vives réactions dans son entourage.

Parmi les plus virulentes, celle de Carla Bruni, épouse de l’ancien chef de l’État. Connue pour défendre sans relâche son mari, l’ancienne Première dame a vu l’un de ses messages privés dévoilé par Le Canard enchaîné. Une réaction à chaud, mêlant colère, attaques personnelles et soutien affiché, qui témoigne de l’intensité des tensions entourant ce verdict.

"Shut up" : la riposte enflammée de Carla Bruni

Quelques heures seulement après l’annonce de la condamnation, Carla Bruni aurait pris la plume, ou plutôt son téléphone. Dans un groupe WhatsApp créé par Raphaël Enthoven, son ex-compagnon, pour promouvoir son dernier ouvrage, elle s’en serait violemment prise au journaliste Laurent Joffrin. Celui-ci, de son vrai nom Laurent Mouchard, avait rappelé que Nicolas Sarkozy en était à sa troisième condamnation. En outre, il avait jugé absurde d’y voir une série d’erreurs judiciaires ou une manœuvre politique. Des propos qui ont aussitôt déclenché la fureur de la chanteuse.

"Shut up, Mouchard. Tout ce que vous dites est faux, tout ce que vous défendez est honteux, c’est vous le malhonnête", aurait-elle rétorqué dans un SMS rendu public par Le Canard enchaîné. Elle a ajouté qu’elle quittait immédiatement le groupe, choquée par la présence du journaliste. Carla Bruni aurait également interpellé Raphaël Enthoven lui-même. "Pourquoi as-tu mis Mouchard dans le groupe de l’Albatros alors que ta merveilleuse mère le détestait ?". Un message qui témoigne d’une colère profonde, conclue par une attaque personnelle à l’adresse de Joffrin. "Quant à vous, pauvre Mouchard, je ne voudrais pas être à votre place tant elle sent mauvais". Des mots cinglants qui confirment la volonté de Carla Bruni de défendre coûte que coûte son mari face aux critiques.

Un soutien affiché jusque devant les caméras

Cette explosion de colère numérique n’est pas un cas isolé. Carla Bruni s’est montrée tout aussi expressive lors du verdict, à la sortie du tribunal. Tandis que Nicolas Sarkozy s’adressait aux médias pour réaffirmer son innocence, l’ancienne Première dame a posé un geste qui n’est pas passé inaperçu. Agacée par la présence de Mediapart, dont les révélations ont alimenté l’affaire du financement libyen, elle a saisi la bonnette du micro tendu par un journaliste du média et l’a jeté au sol, sous les yeux médusés de l’assistance.

Ce geste symbolique illustre la détermination de Carla Bruni à se dresser contre ce qu’elle considère comme une injustice visant son mari. Plus qu’une simple réaction de colère, il s’agit d’un acte de solidarité publique, démontrant qu’elle ne se contentera pas d’un soutien discret. Entre déclarations cinglantes et postures spectaculaires, Carla Bruni impose sa présence dans le feuilleton judiciaire qui secoue Nicolas Sarkozy. Elle se place en première ligne, non seulement comme épouse, mais aussi comme défenseuse acharnée, refusant de laisser les critiques ou les verdicts judiciaires ternir l’image de celui qui partage sa vie.