Nekfeu visé par une enquête pour violences : rebondissement dans l’affaire

Icône du rap français depuis plus d’une décennie, Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras, traverse aujourd’hui l’une des périodes les plus sombres de sa carrière. L’artiste, connu pour sa discrétion et sa plume engagée, fait désormais la une des rubriques judiciaires. Accusé de violences conjugales, d’agressions sexuelles et de viol par son ex-femme, l’interprète de On verra a été placé en garde à vue le lundi 29 septembre à Paris.

Mais alors que la justice relance l’enquête après plusieurs mois d’accalmie, une nouvelle version des faits, révélée par le blogueur Aqababe, vient bouleverser la perception du dossier. Entre confidences, manipulations présumées et stratégie financière, l’affaire prend des allures d’imbroglio explosif.

Des accusations accablantes visant Nekfeu

Selon Paris Match la garde à vue de Nekfeu menée par la brigade de protection de la famille a été prolongée après la réapparition de nouveaux éléments dont un témoignage inédit. Le rappeur est désormais visé pour viol agressions sexuelles et violences habituelles sur conjoint. Ces faits lui sont reprochés par son ex-épouse Dina B. (nom d’emprunt) qui s’est récemment confiée à Libération. Elle y évoque des rapports imposés notamment lorsqu’elle dormait : « Il m’a pénétrée lorsque j’étais encore endormie. » Elle affirme également avoir remis à la justice « plus de 3 700 pages d’éléments probatoires » dont une quarantaine de conversations numériques du couple. Parmi elles un message attribué au rappeur où il écrirait :« J’ai envie de te b*iser dix fois d’affilée que tu me dises non tellement t’en peux plus et que je te force. »

Face à ces accusations Nekfeu a immédiatement réagi par voie d’avocats : « J’ai appris ce matin que mon ex-épouse par le biais de son avocate avait publié un communiqué entièrement mensonger et diffamant m’accusant de violences notamment sexuelles. » Le rappeur précise que plusieurs plaintes ont déjà été classées par la justice rappelant que son ex-compagne a elle-même été condamnée à deux mois de prison avec sursis pour non-représentation d’enfant. Selon lui cette relance judiciaire s’inscrirait dans un conflit parental persistant autour de leur fils de trois ans.

Aqababe dévoile une version radicalement opposée

Alors que l’affaire divise l’opinion, une story publiée par le blogueur Aqababe vient jeter un pavé dans la mare. Sous le titre « Affaire Nekfeu / Houda B. », il affirme, sur la base de plusieurs témoignages, que la relation entre le rappeur et son ex-femme aurait été préméditée. « Tout aurait été présenté comme le fruit d’un projet associatif, mais en réalité soigneusement préparé dans le but de séduire et de profiter de sa notoriété et de son argent. » Selon lui, la jeune femme se serait vantée auprès de ses proches que son “plan fonctionnait à merveille” : « Cadeaux luxueux, virements à cinq chiffres, caprices exaucés… Elle aurait déclaré pouvoir lui faire faire “tout ce qu’elle voulait”. » Mais rapidement, le masque serait tombé. D’après ces confidences, Houda B. aurait admis « ne pas être amoureuse », se disant attirée uniquement « par le statut social et les avantages financiers » liés à la relation. Lorsqu’elle aurait compris que la rupture approchait, elle aurait « élaboré une stratégie pour préserver son confort matériel ». Toujours selon ces sources, la jeune femme serait tombée enceinte volontairement, utilisant cette grossesse comme « moyen de pression ». Aqababe avance également que les accusations actuelles contre le rappeur résulteraient d’un scénario construit de toutes pièces : Plaintes préparées, versions apprises par cœur, messages falsifiés. Certains proches rapportent qu’elle aurait cherché à truquer des SMS en sollicitant de l’aide pour renforcer ses déclarations.

Le blogueur affirme ensuite que l’entourage de la jeune femme soutient que Nekfeu n’a jamais été violent, bien au contraire : « N. Houda B. aurait elle-même reconnu avoir provoqué ou frappé le rappeur à plusieurs reprises, vantant même d’avoir “le contrôle total sur lui”. » Toujours selon ces confidences, le but aurait été purement financier : « Obtenir entre un et trois millions d’euros en échange de son silence. Nekfeu aurait refusé de payer, ce qui aurait conduit à l’escalade médiatique. » Enfin, Aqababe conclut que les avocats de la plaignante se seraient retirés de l’affaire, lassés « de versions contradictoires et de mensonges répétés ». Des affirmations explosives qui, si elles étaient confirmées, pourraient changer profondément la lecture de l’affaire. En attendant que la justice fasse toute la lumière, Nekfeu reste présumé innocent, tandis que l’opinion publique se déchire entre compassion, scepticisme et indignation.