Nekfeu en garde à vue : il y a eu la découverte de nouveaux éléments dans l’affaire

Le rappeur Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras, a été convoqué et placé en garde à vue ce lundi 29 septembre à Paris. L'ami d'Orelsan fait l’objet d’une enquête concernant son ex-compagne, dans un dossier désormais relancé après plusieurs mois de silence judiciaire. Sa garde à vue a été prolongée ce mardi.

Selon Paris Match, cette mesure intervient après la réapparition d’éléments jusque-là inconnus de la justice, notamment un témoignage inédit. Déjà marqué par plusieurs plaintes classées sans suite, ce dossier prend une nouvelle ampleur. Et il met une fois encore le nom de Nekfeu au centre d’une affaire sensible. Où accusations et contre-accusations se succèdent.

Une garde à vue prolongée après la découverte d’éléments inédits

La convocation de Nekfeu au commissariat du XVe arrondissement, où il s’est présenté le 29 septembre au matin, marque un tournant. L'artiste a été auditionné par la brigade de protection de la famille. Il est désormais visé par une procédure pour "viol", "agressions sexuelles" et "violences habituelles sur conjoint". Le parquet de Paris, sollicité par Paris Match, n’a pas souhaité s’exprimer, tout comme l’avocate du rappeur.

Ce rebondissement judiciaire intervient alors qu’une précédente procédure avait été classée sans suite. L’enquête, initialement ouverte après trois plaintes déposées par l’ex-compagne de Nekfeu entre septembre 2023 et mai 2024, avait été close faute d’éléments suffisants. Mais la découverte récente d’un témoignage, resté jusque-là absent du dossier, a relancé l’affaire. Ces accusations concernent une relation marquée par des tensions juridiques récurrentes, notamment autour de la garde de leur enfant. Désormais, les enquêteurs tentent de déterminer la portée et la véracité de ces nouveaux éléments.

Nekfeu dément et met en cause son ex-compagne

Face aux accusations, Nekfeu a rapidement réagi par le biais d’un communiqué transmis par ses avocats. "J’ai appris ce matin que mon ex-épouse, par le biais de son avocate Florence Fekom, avait publié un communiqué entièrement mensonger et diffamant m’accusant de violences notamment sexuelles", déclare-t-il. L’artiste insiste sur le fait que certaines de ces accusations ont déjà été classées par la justice. En outre, il souligne le contexte de conflits liés à la garde de leur fils de trois ans.

Dans ses explications, il rappelle que son ex-compagne a elle-même fait l’objet de procédures. En novembre 2024, elle avait été placée en garde à vue pour non-représentation d’enfant. Et ce, avant d’être condamnée à deux mois de prison avec sursis en janvier 2025. Selon Nekfeu, la relance de ces accusations survient alors qu’elle a été interpellée récemment dans le cadre d’une "disparition inquiétante" de leur enfant. Et qu’elle se trouve sous contrôle judiciaire. Le rappeur, qui reste présumé innocent, considère donc ces nouvelles accusations comme une stratégie dans un conflit parental toujours très vif.