Miss Tahiti : la favorite de Miss France 2026 s'explique sur sa participation au tournage d'un clip d'un rappeur incarcéré 

À quelques jours de Miss France 2026, Hinaupoko Devèze s’impose comme l’une des candidates les plus observées de cette édition. Métisse, née à Tahiti et élevée entre la Polynésie et le sud de la métropole, elle a choisi de revenir vivre sur son île pour « renouer avec [ses] racines ». Étudiante en psychologie et employée dans le tourisme éco-responsable, elle porte une cause intime : la santé mentale, après un burn-out vécu en 2020.

Mais alors qu’elle s’apprête à monter sur la scène du Zénith d’Amiens, la jeune femme se retrouve au cœur d’un débat national. Hinaupoko doit affronter un passé ressurgi au pire moment.

Hinaupoko Devèze : favorite de Miss France 2026… mais déjà rattrapée par les polémiques

Élue Miss Tahiti en juin, Hinaupoko Devèze (favorite pour Miss France 2026) a immédiatement séduit par sa maturité et son histoire. Elle évoque sans détour son burn-out survenu pendant le confinement, une période charnière qui l’a menée à choisir la santé mentale comme engagement officiel. « J’ai compris à quel point il était important d’écouter son corps, de reconnaître ses limites, de parler sans honte et de se faire accompagner », confie-t-elle à Paris Match. Sereine, déterminée, elle semblait glisser vers Miss France sans le moindre faux pas… jusqu’à ce qu’une vidéo de 2021 refasse surface : sa participation au clip Doudou de Koba LaD et Naps. On y voit la jeune femme — alors mannequin étudiante — apparaître brièvement dans une scène tournée à l’arrière d’une voiture. Une apparition anodine, devenue subitement polémique depuis l’incarcération du rappeur.

Hinaupoko a immédiatement désamorcé le débat, rappelant qu’elle n’avait « jamais caché » cette expérience. « C’était une expérience sympa, les gens en ont fait un buzz, je n’ai pas trop compris pourquoi », explique-t-elle dans Télé Loisirs. Elle détaille aussi le choix du prénom utilisé lors du tournage : « Je l’ai fait avec mon prénom français qui est Céline, c’est commun que les Polynésiens aient un prénom français et un polynésien. » Quelques semaines plus tôt, elle avait déjà dû répondre à des rumeurs selon lesquelles elle aurait eu un comportement inapproprié pendant le séjour préparatoire. Sur ses réseaux, elle rétablit fermement les faits : « Je m’investis avec sérieux, en donnant le meilleur de moi, toujours avec respect et bienveillance envers tout le monde. » Elle invite même ses abonnés à « rester vigilants face aux informations qui circulent ».

La Miss fait une mise au point

Si elle comptait aborder l’élection avec sérénité, les derniers jours avant le concours ont été tout sauf calmes. Son apparition dans le clip s’est propagée comme une traînée de poudre, tandis que la rumeur de son prétendu comportement en Martinique revenait dans la discussion. Deux dossiers qu’elle assume pleinement, mais qui nourrissent le débat autour de son statut de favorite. La jeune femme rappelle que ce tournage faisait partie de son parcours professionnel : une expérience de mannequin « logique » pour une jeune femme de 19 ans à l’époque, et qui n’a jamais été dissimulée.

Quant aux accusations sur son attitude, elle a répondu avec calme mais fermeté, soulignant que « tout va bien » et que son séjour préparatoire s’était « très bien passé ». En réalité, ce regain de critiques illustre la pression qui s’abat traditionnellement sur les favorites, chaque détail étant décortiqué et amplifié par les réseaux sociaux. À trois jours de la cérémonie, Hinaupoko Devèze doit composer avec un vent médiatique qui oscille entre admiration, suspicion et fascination. La réponse, elle, tombera dans quelques heures… sous les projecteurs d’Amiens.