Miss Provence : après la vidéo problématique, elle règle ses comptes avec Miss Aquitaine
Alors que Miss Provence a été destituée de sa couronne après la polémique durant le concours Miss France, elle tente de justifier. Détails.
Résumé de l'article
Une vidéo privée d'insultes entre Miss régionales provoque une destitution exemplaire, révélant les tensions et les défis liés à l'usage des réseaux sociaux dans le concours Miss France.
Le concours Miss France n’échappe jamais aux controverses, mais rarement un incident aura provoqué une réaction aussi rapide et radicale. Ce mardi 9 décembre, les comités Provence et Aquitaine ont annoncé la destitution de leurs Miss régionales après la diffusion d’une vidéo dans laquelle Julie Zitouni, aux côtés d’Aïnhoa Laitete, insultait violemment ses concurrentes.
Une sanction lourde, validée par la société Miss France. Mais comment éviter que les débordements privés ne deviennent des scandales publics ? Au cœur de la tempête, Julie Zitouni s’est confiée dans une longue interview à La Provence, et tente d’expliquer, d’atténuer… et parfois de se dédouaner.
Une sanction exemplaire après une vidéo qui a choqué le concours Miss France
La polémique a éclaté en quelques heures. Une story privée, publiée par Miss Aquitaine, montre Miss Provence lancer : « grosses p*tes » en parlant des candidates ayant accédé au Top 12. Le choc est immédiat. Les comités régionaux réagissent fermement dans un communiqué commun, évoquant des « propos injurieux » en totale contradiction avec « les valeurs que nos comités s’efforcent de défendre ». La décision tombe : les deux Miss sont destituées « avec le soutien de la société Miss France ». Pour de nombreux acteurs du concours, cette sanction était inévitable. « C’est normal de ne pas laisser passer ça », explique un habitué du milieu, qui pointe du doigt la dérive des réseaux sociaux : « Laisser le portable entre les mains des Miss, c’est leur laisser une bombe. »
Un autre rappelle qu’à l’époque de Sylvie Tellier, un tel incident « n’aurait jamais été toléré ». Les comités Provence et Aquitaine, tout en annonçant la destitution, insistent également sur la violence des réactions en ligne : « Aucune faute ne justifie la haine, l’acharnement ou les menaces sur les réseaux sociaux. » Même Hinaupoko Devèze, fraîchement sacrée Miss France 2026, a préféré désamorcer la polémique : « Elles ont déjà réagi, elles se sont excusées (…) Je ne veux pas alimenter ce qu’il se passe déjà sur les réseaux sociaux. » Mais c’est dans les colonnes de La Provence que Julie Zitouni s’est véritablement expliquée — parfois maladroitement, parfois avec émotion.
Julie Zitouni tente de se justifier dans une interview
Dans son entretien exclusif à La Provence, Julie Zitouni apparaît secouée. Avant même d’aborder la vidéo, elle révèle avoir demandé volontairement à ne pas figurer dans le Top 12 : « Ce n’était pas un rôle pour moi. (…) Je ne voulais pas être un imposteur. » Elle insiste sur son sentiment d’illégitimité et évoque aussi un motif personnel : « Mon père vient de développer Alzheimer. C’est des moments que je perds avec lui. » Puis vient la question de la vidéo polémique. Et Julie tente d’expliquer le contexte : une ambiance de détente après la compétition, des candidates encore bouleversées, et elle qui essaie de « faire des blagues ». « J’ai fait une blague de mauvais goût », reconnaît-elle, évoquant une phrase lancée après que « l’une des chaperonnes avait dit qu’on pouvait recommencer à dire des gros mots ».
Elle martèle que tout était « pour rigoler », et que le drame vient du fait que la séquence ait été publiée : « Miss Aquitaine ne m’a jamais dit qu’elle allait balancer cette vidéo (…) Je ne l’aurais jamais accepté même sur une story privée. » La jeune femme dit vivre très mal les proportions prises par l’affaire : « C’était horrible quand j’ai vu ça. J’ai l’impression d’être une peste alors que je n’en suis pas une. » Elle se dit blessée que Miss Aquitaine se soit « dédouanée » publiquement : « Quand j’essaie de te récupérer quand tu es au plus bas et que toi tu me fais du mal quand c’est moi qui suis au plus bas, ça ne fait jamais plaisir. » Et pourtant, au moment même où son aventure prenait fin, elle partageait un moment de joie en félicitant chaleureusement Hinaupoko Devèze : « C’était comme si j’avais gagné moi. Hina c’est ma meilleure amie de l’aventure. » Une déclaration qui contraste avec l’image renvoyée par la vidéo… et qui n’a pas suffi à empêcher sa destitution. Et cette affaire le rappelle avec force : à l’ère des réseaux sociaux, aucune « blague » n’est vraiment privée.