Miss France : des sanctions planent sur Miss Aquitaine et Miss Provence

Miss Aquitaine et Miss Provence sont destituées après des propos insultants. Des sanctions financières et le retrait des dotations pourraient suivre.

Publié le par Lola Olivier
Miss France : des sanctions planent sur Miss Aquitaine et Miss Provence
© Instagram / Julie Zitouni Aïnhoa Lahitete

Résumé de l'article

Miss Aquitaine et Miss Provence font face à des sanctions après des propos controversés, entraînant destitution, incertitudes sur leur succession et conséquences financières.

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La destitution soudaine de Miss Aquitaine et de Miss Provence continue d’agiter le concours Miss France. Les deux jeunes femmes, impliquées dans une polémique médiatisée, se retrouvent désormais au centre de sanctions possibles. Leur avenir au sein de l’organisation reste flou, tandis que les comités régionaux tentent de rétablir l’ordre.

Cette affaire, née de propos insultants tenus à l’encontre d’autres candidates du top 12, a pris une ampleur inattendue. Malgré leurs excuses, Julie Zitouni et Aïnhoa Lahitete doivent désormais affronter les conséquences prévues par le règlement régional. Entre harcèlement en ligne, perte de titre et menaces de sanctions financières, la situation suscite de nombreuses interrogations.

Les sanctions prévues par le règlement régional des Miss

Le règlement territorial des élections régionales de Miss France détaille précisément les obligations des candidates. Il exige notamment qu’elles s’abstiennent de tenir "des injures ou des propos portant atteinte à l’honneur ou à la considération des autres candidates ou de toute autre personne". Les mots de Julie Zitouni et d’Aïnhoa Lahitete, qui avaient qualifié certaines concurrentes de "putes", enfreignent directement cette règle. Publiées malgré elles mais largement diffusées, ces déclarations ont conduit à leur destitution immédiate. De plus, elles ont déclenché une vague de harcèlement en ligne. Que les comités régionaux et la direction nationale ont pourtant tenté d’apaiser. Notamment en rappelant qu’aucune candidate ne devait subir une telle violence. Cependant, même si les jeunes femmes ont présenté leurs excuses, le règlement prévoit d’autres sanctions.

En effet, ce texte mentionne aussi la possibilité de poursuites judiciaires "par rapport à la gravité des faits reprochés". Ce qui ouvre la voie à une échelle de sanctions bien plus sévère que la simple perte du titre. Une amende forfaitaire de 1 000 euros peut également être exigée en cas de manquement. Sans compter d’éventuels dommages et intérêts. Les cadeaux reçus dans le cadre du concours, à savoir tenues, accessoires, montres, chaussures, produits de beauté ou gadgets offerts par les sponsors, peuvent eux aussi être réclamés par les comités. Ainsi, les conséquences sont multiples et dépassent largement la symbolique de l’écharpe. Cette dimension financière, encore méconnue du grand public, pourrait peser lourd dans le quotidien des anciennes représentantes régionales au cours des prochains mois.

Qui reprendra les écharpes d’Aquitaine et de Provence ?

Après ces destitutions, une question demeure : qui incarnera désormais les régions Aquitaine et Provence pour l’année en cours ? En Aquitaine, la décision n’a pas encore été officialisée, ce qui crée une période d’incertitude. Le comité régional doit en effet choisir une remplaçante conforme au règlement. Tout en veillant à apaiser un climat déjà fragile. Ce vide temporaire complique la visibilité habituelle accordée à la représentante régionale. Pourtant, le concours Miss France impose une présence officielle pour assurer les actions locales, les représentations publiques et les engagements caritatifs habituels. L’enjeu est donc plus large qu’un simple titre symbolique.

La situation en Provence est différente. Selon la déléguée régionale citée par Télé-Loisirs, la première dauphine a refusé de reprendre l’écharpe. Car elle souhaite se représenter l’an prochain au concours régional, ce que le règlement interdit aux Miss en titre. Ainsi, c’est Luna Maiolino, Miss Côte d’Azur, qui assure désormais ce rôle. Ce choix, assez rare, crée une configuration inédite dans la région. Il montre aussi la volonté des responsables locaux de garantir une continuité sans enfreindre les règles du comité national. En assumant ce nouveau statut, Luna Maiolino devient la figure officielle de la Provence pour l’année à venir. Tandis que les comités espèrent tourner la page de cette affaire qui a pris une ampleur inattendue.

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