Miss France : Cindy Fabre évincée du concours ? Élodie Gossuin prend clairement parti

La nouvelle élection de Miss France, remportée par Hinaupoko Devèze dans la nuit du 6 au 7 décembre, aurait pu n’être qu’une célébration. Pourtant, un scandale parallèle a volé la vedette au couronnement. Celui de l’absence remarquée de l’ancienne directrice du concours, Cindy Fabre, affirmant ne pas avoir reçu d'invitation à la cérémonie.

Cette mise à l’écart présumée a immédiatement fait réagir le monde des Miss. Tandis que les polémiques s’enchaînaient déjà autour de certaines candidates, une autre voix s’est élevée : celle d’Élodie Gossuin. La Miss France et Miss Europe 2001 a pris clairement parti pour Cindy Fabre. Elle affiche publiquement son soutien et relance ainsi les tensions au sein du comité.

Cindy Fabre évincée : une absence qui interroge

L’édition 2026 de Miss France avait pourtant débuté sur un ton festif. Entre élection populaire d’Hinaupoko Devèze et défilés hauts en couleur. Mais la joie a vite laissé place au malaise lorsque Cindy Fabre, directrice du concours entre 2022 et 2025, a expliqué en story Instagram pourquoi elle n’apparaîtrait pas lors de la soirée retransmise devant plus de 6 millions de téléspectateurs. Selon ses propres mots, elle n’aurait "pas été invitée". Ni "carton d’invitation", ni "mail", ni "coup de fil" : rien. Elle évoque même des années où, malgré son statut d’ancienne Miss France, elle avait dû "payer [ses] places pour être dans le public". Une situation qu’elle jugeait déjà injuste et qu’elle attribue à une forme d’exclusion durable. "J’ai été un peu blacklistée pendant des années".

Cette absence forcée résonne d’autant plus qu’elle avait, dit-elle, accepté la direction du concours avec l’idée qu’"aucune ne soit écartée, toutes générations confondues". Son discours cible l’organisation sans la nommer. Elle évoque un système où "ils ont un peu le droit de vie ou de mort sur vous". Une formule lourde de sens, qui laisse entrevoir des rapports de force internes. Dans un contexte déjà chargé, entre chutes en direct, polémiques sur les tenues régionales, vidéos compromettantes de Miss Provence et Miss Aquitaine, l’affaire Fabre ajoute un nouveau foyer d’incendie à une édition décidément mouvementée.

Élodie Gossuin sort du silence et affiche clairement son soutien

Cindy Fabre s’est montrée très affectée, allant jusqu’à déclarer : "Je déteste cracher dans la soupe mais au final, quand la recette n’est plus la même…". Mais elle n’a toutefois désigné personne. Elle affirme ne jamais avoir manqué de respect, tout en regrettant que "les intérêts personnels d’autres personnes" passent avant tout. Ce témoignage sincère, presque amer, a profondément touché une partie de la communauté Miss France. Celle-ci s’est interrogée sur les coulisses d’un concours souvent présenté comme sororal mais régulièrement ébranlé par les divisions. Sa franchise a d’autant plus marqué qu’elle survenait quelques heures avant l’élection. Ce, à un moment supposé unir les anciennes et les nouvelles reines de beauté.

Dans ce climat tendu, la réaction d’Élodie Gossuin a eu l’effet d’un signal. Présente lors de la cérémonie et photographiée auprès de la nouvelle Miss France, elle a choisi de manifester publiquement sa solidarité envers Cindy Fabre dès le lendemain. L’animatrice et ancienne Miss a publié une photo d’elles deux avec un message explicite. "Bisous à ma Miss qui a manqué hier". En taguant son amie, elle s’est positionnée sans détour, confirmant qu’une fracture réelle existe au sein du comité. Ce geste, simple mais lourd de sens, semble être une prise de position affirmée dans la polémique. De quoi contraster avec le silence des autres anciennes reines de beauté. Pour beaucoup, il illustre que derrière les paillettes demeure une réalité faite d’enjeux, d’exclusions et d’alliances tacites.