À l’approche de l’élection régionale, prévue en octobre, le comité Miss Lorraine tire la sonnette d’alarme face à une recrudescence de propos offensants visant ses 16 candidates. Loin d’être de simples remarques, ces attaques en ligne prennent la forme d’insultes, de moqueries ou de messages discriminatoires. Tandis que les Miss régionales ont toutes la même couronne, les organisateurs affirment qu’ils ne laisseront plus rien passer.
Dans un communiqué publié sur leurs réseaux sociaux, ils dénoncent une « multiplication de commentaires offensants et irrespectueux » visant non seulement les participantes. Mais aussi les partenaires du comité. Les menaces sont claires : suppression des propos injurieux, blocage des auteurs et, si nécessaire, recours à la justice. Cette prise de position marque un tournant dans la protection des candidates, dont l’une a 44 ans. Alors que la saison des concours régionaux bat son plein.
Miss France, une réponse ferme face aux attaques
L’initiative du comité Miss Lorraine intervient dans un climat tendu. Depuis plusieurs semaines, des vagues de commentaires agressifs se multiplient sur Instagram et Facebook, transformant les plateformes en véritables arènes de moqueries. Pour les organisateurs, la ligne rouge est franchie : il ne s’agit plus d’opinions mais d’« humiliations publiques » qui portent atteinte à la dignité des jeunes femmes. Cette montée en tension rappelle des cas récents où certaines Miss régionales ont été ciblées par des propos racistes ou misogynes.
Cela avait aussitôt provoqué une vague de soutien d’associations et d’internautes. « Miss Lorraine est avant tout une aventure humaine, faite de respect, de bienveillance et de partage », martèle le communiqué officiel. En agissant maintenant, le comité espère dissuader les internautes malveillants et préserver le climat festif de l’élection. Il reste toutefois à voir si ces menaces juridiques auront un effet concret sur le comportement des commentateurs en ligne.
La préparation continue malgré la polémique
Si le contexte est marqué par les tensions, la préparation de l’élection ne s’arrête pas. Les 16 candidates, âgées de 18 à 41 ans, poursuivent leurs entraînements, shootings photos et répétitions chorégraphiques. Chacune espère décrocher le titre régional, prélude à une possible couronne nationale lors de Miss France 2026. Cette diversité d’âges et de parcours illustre la volonté du comité d’ouvrir le concours à des profils variés.
Mais la pression est forte. Outre le trac inhérent aux concours, les jeunes femmes doivent désormais composer avec un environnement numérique potentiellement hostile. « La dignité et le bien-être de nos candidates resteront notre priorité », assure le comité. Reste à savoir si ce climat d’hostilité pourra être apaisé d’ici la grande soirée d’octobre. Pour l’instant, le message est clair : les critiques constructives sont entendues, mais la diffamation et le harcèlement ne seront plus tolérés.