Magali Berdah : « à deux doigts de se jeter par la fenêtre », son procès tourne au cauchemar

Cela fait plus d’un an que Magali Berdah vit dans la tourmente. Et pour cause, celle qui a monté l’agence Shauna Events a vécu un véritable cyber-harcèlement. L’année dernière, l’épouse de Stéphane Teboul a confié avoir peur qu’on vienne chez elle, qu’on cambriole son appartement ou qu’on s’en prenne à ses enfants.

Selon Magali Berdah, un homme est à l’origine de cette campagne de haine sur la toile : le rappeur Booba. Ce dernier (qui a ouvert sa propre agence d’influenceurs) n’aurait pas hésité à la jeter en pâtures en s’en prenant à son fonds de commerce : les placements de produits et les influenceurs, qu’il appelle « influvoleurs ». Alors que son procès a débuté, Magali n’a pas hésité à se confier sur son quotidien désormais tourmenté.

Magali Berdah se livre pendant son procès

Alors, 13 personnes sont actuellement jugées pour cyber-harcèlement. Magali Berdah (qui ne peut plus payer certains influenceurs), victime présumée, a déclaré qu’elle aurait aimé que ces personnes se rendent compte de qu’ils ont fait. Elle a avoué avoir vécu une profonde dépression, au point de vouloir mettre fin à sa vie :

 J’ai été à deux doigts de me jeter par la fenêtre.

Chaque jour, Magali Berdah recevrait des tonnes d’insultes. Parmi celles-ci, les plus récurrentes seraient : « sale chienne », « crève », « arnaqueuse ». La jeune femme a également précisé qu’elle recevait des insultes antisémites et des menaces de mort. Ce qui la dépasse c’est qu’on l’accuse d’être origine de toutes les arnaques qu’on peut voir sur les réseaux sociaux : « on m’a fait passer pour un monstre ». 

 

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Magali Berdah n’en peut plus

Magali Berdah a rapporté que le rappeur aurait relayé un lien vers un groupe Telegram où les gens demandaient sa décapitation et qu’elle soit brûlée vive « avec (son) adresse ». Elle a précisé qu’elle s’est sentie et encore plus quand ses amis se sont éloignés d’elle car ils faisaient également harceler. L’ancien agent de Maeva Ghennam a dû déménager car son adresse aurait fuité.

Sa fille aînée, Shauna a dû quitter son établissement scolaire car elle était également victime de harcèlement. Magali Berdah l’affirme : elle aurait préféré que le rappeur la « tabasse une fois » et qu’elle soit tranquille. Le procès va durer jusqu’au 5 décembre. Lors de celui-ci, l’une de ses avocates, Me Rachel-Flore Pardo, a déclaré :

On cherche à tout prix à mettre la faute sur Magali Berdah.