La dernière fois que Maeva Ghennam a fait parler d’elle, c’était à l’occasion de sa prise de position très remarquée après le décès du rappeur Werenoi. Alors qu’un appel à limiter l’écoute de ses morceaux, relayé par Rap Plume, circulait sur les réseaux par respect pour certaines convictions religieuses, la jeune femme avait vivement réagi.
Elle s’était dite choquée par ceux qui continuaient à écouter sa musique malgré ce qui, selon elle, représentait la volonté de l’artiste et de sa famille. « Je trouve ça dégueulasse ! » avait-elle lancé sur Snapchat, après avoir dénoncé un manque de respect. Depuis ce coup d’éclat, la Marseillaise s’est faite plus discrète sur les réseaux… jusqu’à cette semaine, où elle est enfin sortie du silence pour en expliquer les raisons.
« Je restais dans mon lit, le cœur en vrac » : Maeva Ghennam brise le silence sur son burn-out
Ce 5 juin 2025, Maeva Ghennam a pris la parole sur Instagram pour dévoiler un mal-être profond qu’elle gardait jusqu’ici sous silence : un burn-out sévère, vécu dans l’ombre et le silence. Celle qui partageait quotidiennement sa vie avec ses millions d’abonnés avoue s’être peu à peu éteinte, perdant goût à tout : « Depuis plusieurs semaines, je m’éteins. Lentement. Silencieusement. » À travers ses mots, c’est une détresse sincère qu’elle expose :
Je n’arrivais plus à me snapper. Moi qui snapais tous les jours. Sans exception. Je restais dans mon lit, les volets fermés, le cœur en vrac.
L’influenceuse décrit un effondrement physique, mental et émotionnel, qu’elle ne veut plus minimiser : « Ce n’est pas un mot à la mode. C’est un vrai burn-out. » Elle reconnaît avoir traversé des jours très sombres, allant jusqu’à évoquer des pensées suicidaires :
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J’ai eu des idées noires. Des pensées que je ne pensais jamais connaître un jour.
Loin de vouloir choquer ou susciter la pitié, Maeva insiste : « Ce n’est pas pour faire peur. Mais parce que c’est la réalité. Ma réalité. » Dans un moment de lucidité, elle lance un appel à sa communauté : écouter les signaux que le corps envoie, et ne pas les ignorer. « C’est votre âme qui vous parle », écrit-elle, dans un message aussi intime qu’universel.
Les causes de son effondrement
Derrière cet aveu bouleversant, se dessine aussi le poids immense de l’exposition médiatique. Si Maeva Ghennam a toujours assumé son franc-parler, sa notoriété est devenue un fardeau au fil des mois. En octobre 2023, elle avait publiquement affiché son soutien au peuple palestinien, une prise de position qui lui a valu un torrent de haine. Son numéro de téléphone personnel a été diffusé en ligne, et avait déclenché ainsi une vague de cyberharcèlement massif : insultes, messages racistes, appels anonymes, menaces de mort. « On va te brûler avec tes propos », aurait-elle reçu.
Alors la justice a pris l’affaire au sérieux : onze personnes ont été interpellées, dont neuf seront jugées en correctionnelle en novembre 2025. Deux autres devront suivre un stage de citoyenneté. En dévoilant les raisons de son absence, elle choisit de transformer cette douleur en message. Derrière les filtres et les apparences, l’épuisement psychologique des figures publiques est bien réel. Aujourd’hui, Maeva Ghennam ne cherche pas à susciter l’émotion, mais à poser des mots sur ce que traversent de nombreux jeunes sous pression.