Si Luis Enrique brille dans les stades de football, sa fille Sira Martinez, elle, s’impose dans un tout autre univers : l’équitation. Âgée de 25 ans, la jeune femme était récemment aux côtés de son père et du reste de la famille pour fêter la victoire du PSG en Ligue des Champions, sur la pelouse de Munich. Sereine, rayonnante, elle ne cachait pas sa fierté pour celui qu’elle admire autant comme père que comme sportif accompli.
Mais derrière l’euphorie de la victoire de l’ancien club de Kylian Mbappé se cache une histoire marquée par le deuil. En 2019, la famille de Luis Enrique a perdu Xana, emportée par un cancer rare à l’âge de 9 ans. Depuis, un lien invisible unit chaque projet familial à sa mémoire. En arborant le tee-shirt de la fondation créée en son honneur, Luis Enrique prouve que sa plus grande victoire est d’avoir su transformer la douleur en force.
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Une cavalière guidée par son père Luis Enrique… et son instinct
Sira Martinez ne suit pas les traces footballistiques de son illustre père Luis Enrique. Pourtant, elle partage avec lui cette obsession de l’excellence et un goût certain pour le dépassement de soi. Athlète de haut niveau, elle s’est imposée dans le monde de l’équitation, une discipline qu’elle a choisie un peu par hasard, mais avec passion. « Je jouais aussi beaucoup au tennis, mes parents pensaient que j’allais me lancer là-dedans », explique-t-elle avec un sourire. C’est finalement une amie, fille de maréchal-ferrant, qui l’a initiée au monde du cheval. Le déclic est immédiat. Après avoir longuement insisté auprès de ses parents, elle intègre une école spécialisée à Barcelone.
Si Luis Enrique est loin d’être un expert en sports équestres, cela ne l’empêche pas d’être un mentor de tous les instants. « Quand je lui demande des conseils, c’est plus pour moi qu’en tant que sportive, parce qu’il ne connaît pas grand-chose aux chevaux », avoue Sira avec humour dans une interview au journal Marca. Mais quand elle traverse une mauvaise passe, son père trouve toujours les mots justes. « C’est un sportif de haut niveau, il comprend ce que c’est de vivre des hauts et des bas », explique-t-elle. Son exigence, son endurance et sa capacité à se relever sont autant de qualités qu’il lui a transmises.
Les Jeux Olympiques en ligne de mire
« C’est quelqu’un que j’admire aussi en tant que sportif, pas seulement en tant que père », déclare Sira. Aujourd’hui, la fille de Luis Enrique ne se contente plus d’exceller à titre individuel : elle veut marquer l’histoire. À 25 ans, elle fait partie de l’équipe nationale espagnole d’équitation et ambitionne clairement de représenter son pays aux Jeux Olympiques. Ce rêve, longtemps resté flou, s’est précisé au fil des années et de ses performances. « Au début, je pense qu’ils croyaient que c’était un caprice passager », confie-t-elle. Mais à force de détermination, elle a su gagner le respect de sa famille… et de la scène équestre espagnole.
Le projet olympique ne relève plus de l’utopie. Il est désormais à portée de main, envisagé comme une finalité à long terme. Avec son nom déjà connu du grand public et sa présence médiatique, celle est suivie par plus de 380 000 personnes sur Instagram pourrait devenir une figure incontournable du sport espagnol. Et nul doute que Luis Enrique, père discret mais fervent supporter, serait le premier à applaudir sa fille si elle défile un jour sous les anneaux olympiques, en mémoire de Xana, et pour l’avenir qu’elle construit, galop après galop. Affaire à suivre…