Lomepal : quatre femmes accusent l'artiste d'agression
Le rappeur Lomepal fait de nouveau l’objet d’accusations. Selon Libération, quatre femmes au total affirment désormais avoir été agressées par l’artiste, rouvrant une affaire que la justice avait pourtant classée en janvier dernier.
Résumé de l'article
Quatre femmes accusent Lomepal d’agressions présumées survenues entre 2017 et 2018. De nouveaux témoignages relancent l'affaire après un classement sans suite initial.
Après Nekfeu, c’est un autre rappeur qui se retrouve de nouveau dans la tourmente : Lomepal. Ce vendredi 17 octobre 2025, Libération révèle qu’après le classement sans suite des premières plaintes le visant, un nouveau témoignage met désormais en cause l’artiste.
En janvier 2025, le parquet de Paris avait pourtant annoncé ne pas poursuivre l’artiste, de son vrai nom Antoine Valentinelli. Les premières plaignantes accusaient le chanteur de viol pour des faits présumés survenus en mars 2017 à New York et en février 2018 à Paris. Lomepal avait été placé en garde à vue en février 2024, avant que les plaintes ne soient classées sans suites pour manque de preuves.
Quatre témoignages contre Lomepal
D’après Libération, une nouvelle plainte a été enregistrée le 1er août dernier. Elle émane de Miranda Starcevic, déjà à l’origine d’une précédente accusation contre le rappeur. La jeune femme, qui évoque des faits présumés survenus à New York en mars 2017, met cette fois en avant des incohérences dans la défense de Lomepal. Une deuxième femme, dont la plainte avait été classée sans suite, a également repris la parole. Elle affirme que le chanteur aurait poursuivi un rapport sexuel malgré son refus, en février 2018. « Tu es juste stressée parce que je suis connu, j’ai l’habitude », lui aurait alors lancé Lomepal, après qu’elle lui aurait confié ne « pas se sentir bien ».
Une troisième plaignante, Marie, déjà déboutée, accuse l’artiste de viol pour des faits qui se seraient produits en 2017. Selon son récit, elle se serait réveillée « par la douleur » d’une pénétration anale non consentie. « C’est quoi que tu ne comprends pas quand on te dit non ? », lui aurait-elle crié. Le rappeur lui aurait répondu : « On sait très bien ce que ça veut dire quand vous dites non », rapporte Libération.
Une affaire relancé par de nouveaux éléments
Une quatrième femme, qui dit avoir rencontré Lomepal en 2018 dans une boîte de nuit témoigne pour la première fois dans cette enquête. Elle affirme que celui-ci l’aurait suivie jusqu’à son domicile malgré son refus, avant de l’embrasser alors qu’elle le « rembarr[ait] ».
Face à ces nouveaux témoignages, l’affaire est relancée. Marie et Miranda Starcevic se sont constituées parties civiles. Leur avocate, Me Frédérique Pollet-Rouyer, regrette « les classements sans suite prononcés en janvier » et évoque « le caractère évolutif du récit de M. Valentinelli » ainsi que « les contradictions présentes […] entre ses dires et ceux de ses proches ».
