Depuis la parution du livre Miss France : du rêve à la réalité d’Hubert Guérin, l’univers feutré du concours est plongé dans une tempête médiatique. L’auteur y révèle des récits anonymes d’anciennes candidates affirmant avoir subi des agressions sexuelles. Il brise ainsi l’image idéale de ce concours suivi chaque année par des millions de téléspectateurs.
Face à ces accusations graves, plusieurs reines de beauté ont déjà pris la parole. Elles oscillent entre indignation et soutien aux victimes présumées. Parmi elles, Laury Thilleman, Miss France 2011, a décidé de rompre le silence. À travers un message publié sur Instagram le 9 septembre, l’ennemie de Cyril Hanouna livre son ressenti et apporte sa vision personnelle sur cette affaire qui bouleverse le public et l’institution Miss France.
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Laury Thilleman sort du silence
Élue Miss France en 2011, Laury Thilleman a tenu à réagir publiquement aux révélations explosives contenues dans l’ouvrage d’Hubert Guérin. Contrairement à certains témoignages rapportés dans le livre, la jeune femme assure n’avoir jamais été confrontée à de telles situations au cours de son règne. « Durant mon année de Miss, je n’ai ni été victime, ni témoin d’aucune forme d’agression », affirme-t-elle avec fermeté. À travers ce message, elle souhaite à la fois clarifier son expérience personnelle et apporter une voix différente au milieu des accusations. Sans pour autant minimiser la gravité des récits évoqués.
Mais au-delà de son propre témoignage, l’animatrice de télévision a tenu à adresser un message de solidarité. « J’apporte tout mon soutien à celles et ceux qui en auraient besoin et les invite à porter plainte », écrit-elle. La jeune femme rappelle ainsi l’importance de la parole et de la justice dans ce type de dossier. Elle insiste également sur le rôle fondamental de l’entourage et des proches : « En parler à des personnes de confiance est essentiel ». Enfin, Laury Thilleman a exprimé son soutien à la société Miss France et à son président, Frédéric Gilbert. Une position qui rejoint celle d’autres anciennes Miss telles que Diane Leyre, Iris Mittenaere ou encore Camille Cerf.
Le comité Miss France face à la tempête
La publication du livre d’Hubert Guérin, ancien collaborateur de Geneviève de Fontenay, a fait l’effet d’une déflagration. Selon l’auteur, pas moins de soixante anciennes Miss ou candidates auraient été victimes d’agressions sexuelles entre 1990 et 2002. Des révélations qui fragilisent profondément l’image du concours. Face à l’onde de choc provoquée par ces accusations, la société Miss France a rapidement réagi. Le jour même de la sortie de l’ouvrage, un communiqué officiel a été publié. Signe d’une volonté de ne pas rester dans le silence. Dans ce texte, la direction explique avoir « pris connaissance des allégations ».
En outre, elle rappelle que, « s’ils étaient avérés, ces faits toucheraient à des sujets qui nous concernent tous profondément : la sécurité, la dignité et le respect de chaque femme ». La société Miss France s’engage également à manifester sa « solidarité » et son « soutien total envers les victimes », invitant toute personne concernée à saisir les autorités compétentes. Malgré ces précautions, l’affaire laisse planer une ombre sur la prochaine élection nationale. L’échéance de décembre, habituellement festive et populaire, risque de se dérouler dans une atmosphère lourde, où le glamour cédera la place à des débats bien plus graves sur la protection des femmes et la responsabilité des institutions.