Depuis vingt saisons, Karine Le Marchand incarne la bienveillance et l’écoute dans L’amour est dans le pré. Confidente des agriculteurs et témoin privilégiée de leurs coups de foudre comme de leurs chagrins, la rivale de Delphine Wespiser a su gagner le surnom de « Cupidon d’M6 ». Pourtant, derrière ce rôle d’experte en cœur, elle préserve jalousement son intimité sentimentale.
À l’occasion d’un entretien accordé à Télé Magazine ce mardi 12 août, l’animatrice a accepté de se livrer sur un terrain qu’elle explore rarement : le sien. Célibataire depuis sa rupture avec Lilian Thuram en 2013, elle assume cette situation avec sérénité. « Je ne suis pas du tout fermée », confie-t-elle. Tout en précisant : « Pas à n’importe quel prix, car je suis heureuse toute seule et très occupée. »
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Une « Cupidon » qui connaît aussi la solitude
Si Karine Le Marchand sait reconnaître les histoires d’amour prometteuses chez les autres, elle ne se précipite pas pour vivre la sienne. En près de dix ans, aucune relation officielle ne lui a été attribuée, ce qui ne signifie pas qu’elle ait fermé la porte aux rencontres. L’animatrice insiste sur la nécessité de préserver son bien-être. « Je ne suis pas prête à rencontrer une personne qui pourrait mettre en danger ma santé mentale. » Cette exigence traduit une maturité affective forgée par l’expérience.
Mais aussi un refus de céder à la pression sociale de « devoir être en couple ». Cette prudence n’est pas synonyme de désillusion. Karine se montre lucide mais pas résignée. Elle sait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut plus. Forte de ses observations dans L’amour est dans le pré, elle mesure la différence entre passion éphémère et relation durable. Son message est clair. L’amour doit enrichir la vie, pas l’alourdir. Cette vision, mêlant optimisme et fermeté, reflète un équilibre qu’elle souhaite préserver à tout prix.
Les critères assumés et non négociables de Karine Le Marchand
Déjà en novembre dernier, l’animatrice avait abordé le sujet avec Télé Magazine. Elle évoquait alors une relation récente, achevée par lassitude, et précisait ses critères. « Pour moi aujourd’hui, un mec doit arriver sans valises. Je ne suis pas là pour réparer. » Elle dénonce une idée reçue. Celle que les femmes devraient toujours prendre soin d’un homme au détriment d’elles-mêmes. Sa conception de l’amour repose sur la réciprocité. « Moi quand je suis en couple, je donne, mais si je n’ai rien en échange, je m’en vais. »
Pour Karine, aimer ne signifie pas se sacrifier. Elle met en garde contre les élans trop précipités. « Je crois qu’en amour, donner à quelqu’un qu’on ne connaît pas est une connerie. Les sentiments amoureux doivent naître avec la connaissance de l’autre. » Sa conviction est tranchée. L’amour véritable est celui qui se construit sur une base solide, dans un respect mutuel. Aujourd’hui, elle se définit comme un cœur à prendre, mais uniquement pour celui qui saura correspondre à ses valeurs et à ses exigences.