Julie Zitouni : au surlendemain de sa destitution, elle fait une annonce

Après sa destitution, Julie Zitouni porte plainte contre Aqababe et contre X, dénonçant une vague de haine et de lourdes conséquences psychologiques.

Publié le par Lola Olivier
Julie Zitouni : au surlendemain de sa destitution, elle fait une annonce
© Instagram / Julie Zitouni

Résumé de l'article

Julie Zitouni, après sa destitution de Miss Provence, annonce qu'elle engage des actions en justice contre le cyberharcèlement et les diffamations dont elle fait l'objet.

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Au surlendemain de sa destitution, Julie Zitouni prend la parole pour annoncer une décision forte. L’ancienne Miss Provence, plongée depuis plusieurs jours dans une controverse nationale, affirme vouloir répondre aux attaques massives reçues sur les réseaux sociaux. Son entourage confirme qu’elle souhaite désormais reprendre la main.

Alors que la tempête médiatique enfle encore, elle choisit de s’engager dans une bataille judiciaire. Selon son avocat, la jeune femme fait face à un déferlement d’injures et de menaces qui dépasse largement le cadre de l’élection. Cette prise de position marque une nouvelle étape dans une affaire qui secoue déjà le concours Miss France 2026.

Julie Zitouni annonce une action en justice

Les jours qui ont suivi sa destitution ont été particulièrement éprouvants pour Julie Zitouni. Pourtant, au-delà de la sanction annoncée par les Comités Miss Provence Côte d’Azur et Miss Aquitaine, l’ex-Miss Provence choisit désormais de riposter. Elle affirme vouloir saisir la justice pour mettre fin au "cyberharcèlement d'une particulière violence" dont elle serait la cible. Son avocat, Me Xavier Pizarro, explique dans La Provence que "certains commentateurs ou intervenants médiatiques diffusent à son sujet des propos manifestement diffamatoires et attentatoires à son honneur". Dans ce contexte tendu, Julie Zitouni veut reprendre le contrôle et franchit une étape décisive. Elle souhaite déposer deux plaintes distinctes. La première vise l’influenceur Aqababe, qui l’accuse d’avoir été écartée du Top 12 après avoir été "surprise en train de fumer des joints". La seconde sera déposée contre X, pour identifier les auteurs anonymes d’injures, de menaces et d’incitations au viol.

Son avocat évoque "de graves conséquences psychologiques" et assure qu’elle "usera de toutes les voies de droit nécessaires pour mettre un terme à ces agissements". Par cette démarche, Julie Zitouni tente de répondre à une spirale de haine devenue incontrôlable. Le scandale a éclaté le 7 décembre, soit au lendemain du couronnement de Hinaupoko Devèze à Miss France 2026. L’influenceur Aqababe publie alors une vidéo tournée dans les coulisses de la compétition. On y voit Julie Zitouni, accompagnée d’Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine, tenant des propos injurieux envers plusieurs finalistes du Top 12. On les entend notamment employer l’expression "grosses putes". La diffusion de cette séquence provoque immédiatement un choc, amplifié par la viralité des réseaux sociaux. En quelques heures, la polémique se propage et déclenche une immense vague d’indignation en ligne.

Une destitution immédiate et une pression numérique incontrôlable

La Société Miss France tente d’apaiser les esprits. Dans un communiqué signé par Frédéric Gilbert, elle rappelle "le respect et la bienveillance au cœur des valeurs du concours". Mais cette mise au point ne parvient pas à calmer la situation. Les critiques continuent d’affluer, tandis que les réseaux se transforment en un terrain d’attaques incessantes contre les deux Miss concernées. Leur comportement est jugé incompatible avec les attentes liées à leur titre. Face à l’ampleur de la polémique, les Comités Miss Provence Côte d’Azur et Miss Aquitaine prennent une décision radicale : destituer leurs deux représentantes. Dans un communiqué commun, ils affirment que "ces propos injurieux et cette attitude sont en totale contradiction avec les valeurs que nos comités s'efforcent de défendre". Ils rappellent également qu’une Miss régionale doit incarner "un visage de sérieux, de respect et de responsabilité".

Cette annonce officialise la chute de Julie Zitouni et d’Aïnhoa Lahitete, seulement quelques jours après la finale nationale. Cependant, la sanction institutionnelle ne suffit pas à freiner la dégradation du climat sur les réseaux. La vidéo continue de circuler largement, attisant commentaires haineux et menaces. Le déferlement prend une ampleur telle que Julie Zitouni, désormais privée de son titre, se retrouve exposée à un harcèlement massif. Elle évoque une pression psychologique insoutenable, renforcée par l’anonymat de certains comptes. Cette situation, devenue explosive, la pousse à engager son bras de fer judiciaire. Avec ses plaintes, elle espère rompre la spirale et rétablir, autant que possible, son honneur.

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