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Joyce Jonathan : très critiquée pour un cliché en maillot de bain, elle s’emballe et répond

par Lilou

Joyce Jonathan : très critiquée pour un cliché en maillot de bain, elle s’emballe et répond
Crédit photo : ©Instagram

Une photo en maillot de bain a suffi à déclencher une avalanche de haine contre Joyce Jonathan sur Instagram. L’artiste recadre ses détracteurs.

Joyce Jonathan, chanteuse appréciée pour sa douceur et sa sincérité, vient de faire face à un épisode particulièrement violent sur les réseaux sociaux. En partageant une simple photo d’elle en maillot de bain, la jeune maman de 35 ans a reçu une vague de commentaires cruels visant son apparence physique. Face à cette haine gratuite, l’ex de Gabriel Attal a décidé de ne pas se taire.

Ce déferlement de critiques a profondément touché l’artiste, d’autant qu’il survient sur un sujet sensible pour elle. Ancienne victime de troubles du comportement alimentaire, Joyce Jonathan sait à quel point les mots peuvent blesser. Choquée mais déterminée, elle a pris la parole pour dénoncer publiquement ces attaques, appelant à plus de bienveillance en ligne.

Avalanche de critiques sur une photo de Joyce Jonathan

Ce week-end, Joyce Jonathan a partagé sur Instagram une image apparemment anodine : elle posait en bikini, souriante, au bord de la mer. En légende, elle écrivait simplement : « Les vacances avant les vacances ». Un moment léger, sans prétention, qui a rapidement viré au cauchemar. Sous la publication, des commentaires virulents ont fleuri, certains moquant son corps, d’autres allant jusqu’à suggérer qu’elle souffrait à nouveau d’anorexie. « Planche à repasser », « Va manger », ou encore « Vous êtes anorexique ? » : les mots sont durs et déshumanisants. L’artiste, loin de se laisser abattre, a choisi de rendre ces attaques visibles. Elle a publié une sélection de ces messages en story.

Puis, elle a pris la parole en vidéo. « Je suis franchement choquée des commentaires », a-t-elle lancé, visiblement affectée.

Faites gaffe à vos mots, parce que ce sont des mots qui traduisent votre haine et qui peuvent beaucoup blesser.

Dans sa réaction, Joyce Jonathan rappelle une réalité souvent oubliée : derrière un compte, il y a une personne, avec ses fragilités et son histoire. Dans une seconde prise de parole, plus introspective, elle a évoqué sa relation au corps et la discipline qu’elle s’impose : « Je fais du sport, je mange équilibré… c’est une discipline. C’est comme ça que je me sens bien donc n’en déplaise à certains ». Elle a aussi regretté devoir se justifier, notamment sur son apparence physique post-grossesse.

J’ai le même poids depuis que je suis maman et je me sens bien. Je n’ai jamais fait de chirurgie. Vous m’avez connue plus ronde, et alors ?

Une mise au point honnête et nécessaire, publiée le jour même de la Journée des troubles du comportement alimentaire, ce qui n’a fait que renforcer l’impact de son message.

Des souvenirs douloureux refont aussitôt surface

Si ces attaques ont tant blessé Joyce Jonathan, c’est aussi parce qu’elles font écho à un passé douloureux. La chanteuse a en effet souffert de troubles du comportement alimentaire, un sujet sur lequel elle s’est déjà confiée. En janvier 2024, sur le plateau de Ça commence aujourd’hui, elle avait raconté comment sa relation avec Thomas Hollande avait été marquée par une instabilité émotionnelle influant directement sur son rapport à la nourriture : « Quand je ne le vois pas, je m’affame ; quand je le vois, je me nourris à peu près normalement ». Ce témoignage glaçant révélait l’emprise que pouvaient avoir les émotions et les relations affectives sur son équilibre physique.

« Avec la perte de poids, je vois surtout le regard des autres changer. Je me persuade alors que j’ai trouvé la solution », confiait-elle, avant de conclure qu’elle s’était trompée et que cette quête du contrôle par la maigreur n’apportait que souffrance. Aujourd’hui, Joyce Jonathan semble avoir trouvé une certaine stabilité, mais les jugements hâtifs et la cruauté des réseaux sociaux viennent cruellement réveiller de vieilles blessures. Elle en appelle donc à la responsabilité collective : « Personne qui vit ou a vécu des TCA n’a envie de recevoir des messages comme ceux que j’ai reçus ». En brisant le silence, l’artiste espère susciter une prise de conscience.

Issue d'une formation littéraire, j'ai obtenu un Master spécialisé en culture et en communication. Cela m'a permis de m'orienter vers le journalisme. Plus particulièrement sur des sujets actu, sport et culture.

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