Jean Pormanove : deux mois après son décès, les violences reprennent dans le Lokal
Deux mois après la mort de Jean Pormanove, le "Lokal" vient d'être perquisitionné par la police judiciaire de Nice. Le studio dans lequel plusieurs streamers tournent leurs lives est au cœur d'une enquête pour "violences volontaires en réunion".

Résumé de l'article
Relancée deux mois après la mort de Jean Pormanove, l’émission « Lokal » fait de nouveau l’objet d’une enquête judiciaire après des scènes de violences diffusées sur Twitch.
Malgré les polémiques nées du décès de Jean Pormanove en août dernier, le studio de streamers niçois a rouvert ses portes… et les dérapages semblent déjà reprendre. Deux mois après la mort en direct du créateur de contenu, plusieurs membres de l’ancienne bande ont en effet relancé leurs lives sur Twitch, où des scènes de violence auraient de nouveau vu le jour : insultes, provocations, gestes brusques.
Selon les informations de BFMTV et Mediapart, le parquet de Nice a donc ouvert une enquête ce vendredi 10 octobre 2025 pour "violences volontaires en réunion", ainsi que "diffusion d'image d'atteinte à la personne". Dans la foulée, la police judiciaire a alors perquisitionné le fameux studio des streamers, le “Lokal”, afin de saisir le matériel informatique. Une opération directement liée aux dernières vidéos diffusées par les anciens acolytes de Jean Pormanove.
Décès de Jean-Pormanove : le live qui a traumatisé la plateforme
L'histoire de Jean Pormanove, décédé le 18 aout dernier, a choqué le pays. De nombreux internautes accusent notamment ses "acolytes" de stream, Naruto et Safine, de violences et d’humiliations répétées envers Raphaël Graven, de son vrai nom. Entre camarades et tortionnaires, la ligne semble avoir été tragiquement franchie. Toutefois, après autopsie, les causes probables de sa mort n'ont "pas une origine traumatique et ne sont pas en lien avec l'intervention d'un tiers".
Dans le décès de Jean Pormanove, la piste médicale et/ou toxicologique reste donc privilégiée. Malgré la disparition tragique du streamer, l’émission du “Lokal” a repris il y a quelques semaines. Bannie de la plateforme Kick, elle a signé son grand retour sur Twitch avec une équipe partiellement remaniée. Naruto et Safine n’en font plus partie, mais le frère du premier, Gwen C., a repris le flambeau… et semble visiblement marcher dans les pas de son aîné.
Le "Lokal" au cœur d'une nouvelle enquête
Depuis quelques jours, Gwen C. et deux autres acolytes ont effectivement repris leurs lives, renouant avec les mêmes scènes de violence qui avaient déjà fait scandale. Même concept, même provocation — seule la plateforme a changé : cette fois, c’est sur Twitch que tout se joue. “Ça va être un live sans caméra, juste de la violence”, a d’ailleurs lancé le frère de Naruto lors d’un live diffusé le 7 octobre consulté par BFMTV.
L’équipe semble également avoir trouvé un remplaçant pour succéder à Jean Pormanove. Il s’agirait d’un homme d’une trentaine d’années, que l’on voit se mettre à genoux et quémander, de façon visiblement surjouée, pour être épargné. "Avant de lui infliger des coups, ils coupent l'image de la caméra. Ne reste alors que le son des coups. Dans un extrait visionné par Mediapart, on entend l'une des jeunes femmes crier ‘BFM, contactez-moi s'il vous plaît' après que l'un des streameurs ait révélé qu'elle s'était prise "des grosses baffes’”, racontent nos confrères de BFMTV. À suivre.
Deux des influenceurs niçois qui participaient activement à la chaîne Jean Pormanove ont recommencé à diffuser des mises en scène d’actes de violence. Selon les informations de Mediapart, la justice a ouvert une nouvelle enquête en flagrance … https://t.co/fqXX8qeuH7
— slim haddad (@SlimHaddad) October 11, 2025