Jean Imbert : après les accusations de violences, il se confie

Quelques jours après le dépôt de plainte à Versailles, l’affaire concernant le chef étoilé Jean Imbert prend une nouvelle tournure. Celui qui dirige plusieurs prestigieux établissements, en France et à l’étranger, a choisi de rompre le silence. Jusqu’ici discret, il se confie publiquement sur cette épreuve. À noter que plusieurs témoignages à son encontre avaient déjà vu le jour en avril dernier.

Dans un message diffusé sur Instagram, le vainqueur de Top Chef 2012 affirme ne pas douter de l’issue de l’enquête judiciaire. Il dit trouver un « soulagement » dans le fait que la justice soit saisie. Tout en maintenant son innocence, celui qui est également accusé par la Miss France 2006 Alexandra Rosenfeld, insiste sur son incapacité à s’exprimer dans ce qu’il appelle le « bruit médiatique ».

Après la plainte, il parle enfin

Le 27 août 2025, Lila Salet, ex-compagne de Jean Imbert, a livré son témoignage à la radio RTL, auprès de Marc-Olivier Fogiel. Elle y a décrit les violences conjugales qu’elle attribue au chef cuisinier. Elle disait attendre depuis des mois une réponse de celui qu’elle accuse. Le lendemain, Jean Imbert a pris la parole. Non pas directement face aux médias. Mais via une publication Instagram. « La justice est saisie, c’est un soulagement, et je n’ai pas de doute sur l’issue de l’enquête », a-t-il écrit. Ces mots marquent un premier pas dans sa communication personnelle, après plusieurs mois de silence.

Au printemps 2025, lorsqu’un premier article du magazine Elle avait relayé des accusations, il avait choisi de déléguer sa réponse à un porte-parole. À l’époque, il expliquait qu’« on ne peut ni se défendre, ni s’excuser, ni prendre la parole dignement dans le bruit médiatique ». Son positionnement restait donc volontairement distant. Aujourd’hui, la situation a évolué. Le chef du Plaza Athénée se montre plus direct, sans entrer dans les détails. Il rappelle surtout sa responsabilité envers ses équipes, plus de mille personnes à travers le monde. Ces hommes et ces femmes, dit-il, constituent le socle de son engagement professionnel.

Jean Imbert fait une grande annonce

Au-delà des démentis, Jean Imbert insiste désormais sur le rôle de ses collaborateurs dans cette période difficile. « Ils me soutiennent malgré la tempête, et continuent de croire en moi », écrit-il. Reconnaissant envers eux, il ajoute : « Je leur dois tout ». Le chef semble vouloir éviter de mêler ses affaires personnelles à la vie de ses établissements, refusant ainsi de les exposer aux conséquences de la polémique. Sa déclaration apparaît comme une volonté de protéger ses équipes, plutôt que de livrer une bataille médiatique. C’est dans ce contexte qu’il a annoncé une décision forte.

De fait, il se retire temporaire de la scène professionnelle. « J’ai pris la décision de me mettre en retrait de mes établissements, le temps que la justice fasse son travail », affirme-t-il. Une déclaration qui concerne autant ses activités à Paris, chez Monsieur Dior, qu’à l’international : au Martinez à Cannes, au restaurant The Brando en Polynésie, à bord de l’Orient Express, ou encore dans ses adresses de Dubaï et Saint-Barthélemy. En se mettant en retrait, Jean Imbert veut signifier qu’il fait passer l’enquête et la sérénité de ses équipes avant sa propre image. Une posture d’attente, en suspens, dans l’attente d’une décision judiciaire.