Ce vendredi 12 septembre, la comédienne a fait la une des médias après un accident de la route survenu dans les Yvelines. Si son état de santé s’est rapidement stabilisé, comme l’a confirmé son ami Dany Boon, l’événement a mis en lumière un autre combat intime. Ce dernier, elle a choisi de révéler au grand jour.
Connue pour ses rôles populaires et son humour singulier, Isabelle Nanty a profité d’une récente apparition médiatique pour se confier sans détour. Pour la première fois, elle a accepté d’évoquer une allergie rare qui l’affecte depuis son plus jeune âge. Une particularité lourde de conséquences sur sa vie personnelle et professionnelle.
Une allergie rare qui a façonné la vie d’Isabelle Nanty
Peu de spectateurs le savaient. Invitée dans l’émission Legend de Guillaume Pley, Isabelle Nanty a surpris le public en dévoilant un problème médical jusqu’ici gardé secret. Elle a expliqué être frappée par une allergie rare, une intolérance totale à l’alcool. « C’est une allergie qui rend malade à se coucher. On le paye trop cher ! », a-t-elle confié avec franchise. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, son abstinence n’a donc rien d’un choix personnel ou spirituel. De fait, elle s’impose par nécessité médicale. Derrière cette révélation se dessine une réalité bien plus lourde qu’une simple privation.
L’actrice décrit les symptômes : yeux gonflés, rougeurs, fièvre, voire étouffement. Une intolérance qui, selon les médecins, se traduit par une impossibilité totale de consommer ne serait-ce qu’une gorgée d’alcool. Isabelle Nanty reconnaît regarder parfois avec envie les personnes capables de « trinquer pour se détendre ». Ou encore d’accompagner leurs moments de joie d’un verre. « Parce que c’est une chance. Vous avez un petit coup de mou, allez, on peut prendre un petit coup ! », glisse-t-elle, consciente de ce que cette interdiction lui a retiré au fil des ans.
Un mal-être assumé, mais difficile à porter
Si cette allergie a marqué toutes les étapes de sa vie, Isabelle Nanty ne cache pas la souffrance psychologique qui en découle. « Moi, j’ai tout vécu à sec. Les décès, les bonnes nouvelles, les stress, je les ai vécus sans médications, et sans alcool. C’est dur ! », confie-t-elle. L’actrice souligne à quel point cette contrainte a alourdi ses épreuves personnelles, accentuant son isolement dans certains moments clés. Cette sincérité révèle une facette plus vulnérable de l’artiste, souvent perçue comme pétillante et solaire à l’écran.Consciente de la difficulté d’affronter seule ce poids, la comédienne de 63 ans admet désormais avoir recours à un traitement médicamenteux.
« Je le dis, j’assume, je suis sous antidépresseurs », a-t-elle déclaré. Contre toute attente, cet aveu de fragilité a suscité de nombreux messages de soutien. Cette confession illustre à quel point ce mal-être, longtemps dissimulé, a fini par s’imposer dans sa vie. Son témoignage, rare et touchant, met aussi en lumière la réalité de nombreux anonymes confrontés à des troubles invisibles mais pesants. Aujourd’hui, rassurés par des nouvelles encourageantes après son accident, ses proches espèrent surtout que ce moment marque pour elle le début d’une libération.