Inoxtag : le célèbre streamer s'exprime sur son désir de devenir papa
Inoxtag confie dans Clique son désir de devenir père, évoquant son rapport au temps, ses doutes après l’Everest et son envie de trouver un nouvel équilibre dans sa vie.
Résumé de l'article
Inoxtag partage ses réflexions intimes sur le temps qui passe, évoquant son désir profond de devenir père au-delà de ses succès et défis personnels.
À l’occasion de la sortie du deuxième tome de son manga Instinct, Inoxtag s’est longuement confié dans Clique. Le streamer, habitué aux projets hors normes et aux ascensions spectaculaires, a alors accepté d’aborder un sujet plus intime. Celui de son rapport au temps qui passe et son désir de devenir père.
Alors qu’il enchaîne les succès, de son film Kaizen aux chiffres impressionnants de son manga, l’influenceur reconnaît traverser une période d’introspection. Entre la pression médiatique, le besoin de se renouveler et les épreuves personnelles, il partage désormais une aspiration plus profonde. Celle de fonder une famille, un rêve qu’il qualifie lui-même de "plus belle chose qui existe".
Inoxtag s’ouvre sur ses doutes et son envie de paternité
Invité sur le plateau de Clique, Inoxtag a évoqué avec franchise les bouleversements récents de sa vie. Le streamer, encore marqué par son ascension de l’Everest, reconnaît avoir connu un véritable vide après cette aventure extrême. "On se fait chier… je me fais chier", admettait-il déjà en live. Tout en expliquant ne plus savoir quel contenu proposer sans perdre le sens de ce qu’il fait. Cette désorientation, loin de l’image du créateur infatigable, révèle un jeune homme en quête de repères après avoir réalisé certains des plus grands rêves de sa vie. La sortie imminente du second tome d’Instinct, déjà porté par des records de précommandes, ne masque pas entièrement cette période de questionnements. En échangeant avec Mouloud Achour, Inoxtag a aussi évoqué les conséquences émotionnelles de son cambriolage, qui l’a contraint à vivre sous protection, renforçant son besoin de stabilité et de sécurité.
Le dialogue s’est naturellement orienté vers des réflexions plus profondes sur la vieillesse, les liens familiaux et l’idée de transmission. "Je ne voudrais pas vivre éternellement", confie-t-il, avant de souligner que la vie tire sa valeur de son caractère éphémère. S’il dit accepter de vieillir et d’accompagner ses proches dans ce cycle, il reste conscient de ce qu’il n’a pas encore vécu. À commencer par la perte de ses parents, ou la construction d’un foyer à lui. C’est alors que Mouloud Achour lui demande s’il se projette dans la paternité. La réponse ne laisse place à aucune hésitation : "Bien sûr ! Je me vois fonder ma famille. […] C’est la plus belle chose qui existe". Pour lui, la réussite ne se limite pas au succès professionnel. De fait, fonder une famille représente aussi une forme d’accomplissement essentiel, une aspiration qu’il assume pleinement aujourd’hui.
Un créateur toujours avide de défis, mais tourné vers l’avenir
Même si Inoxtag traverse une période d’introspection, son goût des défis demeure intact. Il y a quelques semaines, il dévoilait son nouveau projet insensé. Celui de survivre sept jours en pleine jungle en suivant l’un des entraînements les plus redoutés au monde. Celui de la Légion étrangère. Une annonce qui s’inscrit dans la continuité de ses exploits personnels, entre résistance mentale et dépassement de soi. Ce défi, qui suscite déjà l’enthousiasme de sa communauté, montre que l’aventurier n’a rien perdu de son audace. Mais, derrière ces projets extrêmes, se dessine aussi une volonté de mieux comprendre ses limites. Et d’explorer ce qui compte réellement pour lui, au-delà des performances visibles.
Cette nouvelle épreuve s’ajoute à une liste déjà impressionnante. Mais Inoxtag semble désormais chercher un équilibre entre ses quêtes d’adrénaline et ses aspirations plus personnelles. Son envie de devenir père apparaît presque comme une réponse à ces années de défis. Une quête différente, plus intime, faite de transmission plutôt que d’ex exploits. En évoquant la famille comme "une réussite", il laisse ainsi entrevoir un futur où les records et les aventures ne seraient plus les seules sources de satisfaction. À 24 ans, celui qui a conquis l’Everest et les librairies se tourne vers un horizon plus humain, prêt à envisager une nouvelle forme d’accomplissement. Celle de construire sa propre famille.
