L’actrice américaine Halle Bailey, qui a conquis le public avec son rôle d’Ariel dans la version live-action de La Petite Sirène, traverse une épreuve personnelle bouleversante. Elle accuse son ancien compagnon, le rappeur et youtubeur DDG, de violences répétées, tant physiques que psychologiques, survenues durant leur relation et après leur séparation.
Selon des documents officiels transmis à la justice de Los Angeles, la jeune mère de 25 ans a demandé une ordonnance restrictive pour elle et leur fils de 17 mois. Les faits dénoncés sont graves : coups, menaces, intrusions, et harcèlement numérique. La justice a pris des mesures d’urgence en interdisant tout contact entre DDG et Halle Bailey, en attendant l’audience prévue le 6 juin prochain.
La relation d’Halle Bailey marquée par des violences multiples
Halle Bailey affirme avoir été victime de maltraitance durant toute la durée de sa relation avec DDG, de 2022 à 2024. Dans son témoignage, elle parle de « violences physiques, verbales, émotionnelles et financières ». L’un des épisodes les plus choquants remonte à janvier 2024. Alors qu’elle installait leur fils Halo dans un siège auto, une dispute aurait éclaté. « Nous nous sommes battus l’un contre l’autre. À un moment, Darryl m’a tiré les cheveux, puis m’a frappée au visage contre le volant. Cela m’a cassé une dent. J’ai cessé de me débattre, j’avais trop mal », raconte-t-elle. Ces propos sont appuyés par des photos de blessures, versées au dossier.
Mais ces actes de violence n’étaient, selon l’actrice, pas isolés. Elle affirme que ces agressions se sont déroulées à plusieurs reprises, y compris en présence de leur enfant. Bailey précise qu’au-delà des coups, son ex-partenaire exerçait un contrôle permanent sur elle, la dénigrant et l’humiliant verbalement. C’est en pensant à la sécurité de leur fils qu’elle aurait pris la décision de demander une protection légale. « Je demande une ordonnance pour me protéger et protéger notre fils Halo de ses abus continus », a-t-elle déclaré. Le juge a accédé à sa demande en interdisant tout contact entre le rappeur et sa famille.
Harcèlement, intrusions et diffamation après la séparation
Les violences ne se seraient pas arrêtées à la rupture. Halle Bailey déclare que DDG a continué à l’intimider et à se montrer menaçant. En mars, il se serait introduit sans autorisation dans son domicile. Et lui aurait envoyé une photo de son lit accompagnée d’un message menaçant. Dans un autre épisode, il aurait arraché une caméra de surveillance, furieux qu’elle ait filmé une altercation à propos de leur fils malade. « Il m’a arraché mon téléphone et a claqué la portière de sa voiture sur moi alors que je tenais notre fils dans les bras », rapporte-t-elle également.
L’actrice accuse également DDG d’utiliser ses plateformes sociales pour propager des propos haineux et diffamants à son encontre. « Chaque fois qu’il veut semer la zizanie, il commence à dire du mal de moi à ses millions de fans », écrit-elle dans son témoignage. Ce cyberharcèlement aurait des répercussions concrètes. Halle Bailey affirme recevoir « des menaces et de la haine » sur ses propres réseaux. Le juge chargé de l’affaire a interdit à DDG de posséder une arme à feu. Et pourrait décider, lors de l’audience du 6 juin, de prolonger l’ordonnance de protection pour une durée pouvant aller jusqu’à cinq ans. Le camp de DDG, pour l’heure, n’a pas réagi publiquement à ces accusations.