Gims : le chanteur fait une demande particulière à tous ses frères musulmans

Toujours prompt à faire réagir, Gims a de nouveau pris la parole sur les réseaux sociaux pour adresser un message à sa communauté. L’artiste, connu autant pour sa musique que pour ses positions tranchées, a exhorté ses "frères musulmans" à ne pas céder aux coutumes occidentales telles que Noël, le Nouvel An ou même les anniversaires.

Dans une série de stories publiées sur Instagram, le chanteur séparé de Demdem a rappelé qu’il n’avait « jamais répondu » aux souhaits de bonne année, expliquant vouloir rester fidèle à ses convictions religieuses. Un discours direct, qui se veut fraternel mais sans concession, et qui a aussitôt fait réagir internautes et médias.

Un appel à la “concentration spirituelle”

Sur ses réseaux sociaux, Gims s’est exprimé sans détour à l’attention de ceux qu’il appelle ses "frères muslims". Dans une tonalité à la fois bienveillante et ferme, il leur a demandé de ne plus se laisser influencer par des pratiques qu’il juge étrangères à l’islam. "Les muslims, on a la même conviction, arrêtez avec cela", a-t-il martelé, avant d’ajouter : "Ce sont des muslims qui m’envoient ça, la plupart du temps. Les frères, ne faites pas ça". Selon lui, ces célébrations ne sont pas anodines et risquent d’éloigner les croyants de leur foi.

L’artiste invite ainsi ses abonnés à se recentrer sur leur spiritualité et à privilégier les traditions propres à leur religion. "Concentrons-nous sur nos trucs à nous", insiste-t-il, comme un rappel à l’ordre adressé à ceux qui, selon lui, mélangent les coutumes religieuses et les fêtes profanes. Ce ton, à la fois fraternel et moralisateur, illustre la volonté du rappeur de replacer la foi au cœur de la vie quotidienne des musulmans, loin des influences culturelles extérieures.

Une position assumée, mais toujours controversée

Dans la continuité de son message, Gims s’est également attaqué à une autre pratique qu’il juge contraire à ses valeurs : la célébration des anniversaires. "Laissez, je souffre avec ça, ne faites pas ça, parce que c’est un pas de plus vers la mort", a-t-il déclaré, considérant ces fêtes comme incompatibles avec sa conception de la foi. L’interprète de Bella ne cite pas de sources religieuses précises pour appuyer ses propos, mais revendique une position personnelle et spirituelle, qu’il assume pleinement.

Ce discours, loin d’être inédit, s’inscrit dans une continuité. En 2022 déjà, Gims avait suscité la polémique en fustigeant les musulmans décorant des sapins ou célébrant Noël. Cette année encore, il réitère son appel : "Quand je vois des grands sapins chez des Mustafa, des Bakari, je vois qu’on n’est pas concentré à la maison là-bas", ironise-t-il. Des déclarations qui divisent : entre ceux qui saluent son attachement à la religion et ceux qui y voient une dérive moralisatrice, Gims continue de s’imposer comme une voix singulière, à la croisée de la musique, de la foi et de la controverse.