Gérard Jugnot : ce jour où il a failli perdre la vie sur un tournage

Malgré les critiques des Bronzés 3, Gérard Jugnot garde un souvenir fort du tournage, marqué par une scène culte et un fou rire dangereux.

Publié le par Lola Olivier
Gérard Jugnot : ce jour où il a failli perdre la vie sur un tournage
Domine Jerome/ABACA  |  Crédits : Domine Jerome/ABACA

Résumé de l'article

Lors du tournage des Bronzés 3, Gérard Jugnot a vécu un fou rire incontrôlable lors d'une scène culte, un moment de joie intense qui a failli tourner au drame.

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Gérard Jugnot a marqué des générations avec la troupe du Splendid. Pourtant, derrière les rires et les scènes cultes, certains tournages ont été plus intenses qu’il n’y paraît. L’acteur l’a récemment confié sans détour, en revenant sur un souvenir aussi joyeux que dangereux.

Lors du tournage des Bronzés 3, Gérard Jugnot a vécu un moment hors norme. Une scène devenue culte a provoqué un fou rire incontrôlable. Un instant de bonheur partagé qui aurait pourtant pu lui coûter la vie, comme il l’explique aujourd’hui avec franchise.

Le retour risqué de la troupe du Splendid

En 2006, la troupe du Splendid décide de se retrouver pour un troisième volet très attendu. Vingt-sept ans après Les Bronzés font du ski, le défi est immense. Gérard Jugnot, Christian Clavier, Michel Blanc, Josiane Balasko, Thierry Lhermitte et Marie-Anne Chazel hésitent longtemps. Tous redoutent d’abîmer un héritage devenu culte. Pourtant, l’envie de se revoir finit par l’emporter. Sous la direction de Patrice Leconte, Les Bronzés 3 : Amis pour la vie voit le jour. Sur le plateau, l’ambiance est chaleureuse. Les années ont passé, les carrières ont évolué. Les egos se sont apaisés. Les comédiens se retrouvent avant tout pour le plaisir. Ils rient, improvisent et savourent ces retrouvailles rares. Toutefois, à la sortie du film, la réception est contrastée. Malgré plus de dix millions d’entrées, le public se montre sévère. Les critiques pleuvent. Certains fans parlent de déception. Avec le recul, plusieurs membres du Splendid expriment des regrets. Le projet divise, y compris au sein de la troupe.

Gérard Jugnot, lui, adopte un regard différent. Il ne renie rien de cette aventure. Pour lui, l’essentiel était ailleurs. Le tournage a représenté un moment de liberté et de joie. L’acteur insiste sur la sincérité de la démarche. Ils n’étaient pas là pour relancer une machine commerciale, mais pour partager un plaisir commun. Cette atmosphère bienveillante explique aussi certains débordements. À force de rire, les acteurs perdent parfois le contrôle. Les scènes s’enchaînent, les souvenirs se gravent. L’une d’elles restera à jamais gravée dans la mémoire de Gérard Jugnot. Une séquence simple, mais puissante, va déclencher un fou rire mémorable. Un instant si intense qu’il va frôler l’accident. Derrière la légèreté apparente, le tournage cache donc aussi un moment de danger réel.

Une scène culte qui a failli tourner au drame

C’est lors d’une interview accordée à David Barbet pour Censuré que Gérard Jugnot lève le voile. À 74 ans, l’acteur revient sur ce tournage avec émotion. Il s’apprête pourtant à vivre une nouvelle actualité chargée, avec plusieurs films annoncés pour 2026. Mais ce souvenir reste à part. Il concerne une scène précise, devenue iconique. Dans celle-ci, son personnage apprend que son fils va se pacser. Une annonce banale en apparence, mais redoutablement efficace sur le plan comique. Le texte fonctionne immédiatement. Les acteurs se regardent, se comprennent. Le rire monte, sans prévenir. Très vite, il devient incontrôlable. Gérard Jugnot perd son souffle. Le fou rire s’installe et ne s’arrête plus. L’équipe assiste, médusée, à ce moment hors norme. Ce qui devait être une simple prise devient un instant extrême. Le danger s’invite là où personne ne l’attendait.

Gérard Jugnot raconte cet épisode avec précision et tendresse. "J’ai adoré le faire. On était tous calmés, il n’y avait pas trop de problème d’ego, on avait tous fait nos chemins. On était là que pour se marrer dans un endroit formidable", confie-t-il. Puis il ajoute : "Tout n’est pas réussi dans le film mais rien que la scène où mon fils m’annonce qu’il va se pacser, je crois que c’est la meilleure scène qu’on ait écrite. On a eu un fou rire, j’ai failli mourir tellement on a ri. Je crois que c’est le souvenir de ma vie ; le fou rire le plus terrible". Ce rire, aussi dangereux qu’inoubliable, résume l’esprit du Splendid. Une joie brute, sincère, parfois excessive. Pour Gérard Jugnot, ce moment justifie à lui seul l’existence du film. Même au bord du malaise, le comédien ne regrette rien. Au contraire, il y voit le plus beau souvenir de sa carrière.

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