Eve Gilles : elle se confie sur cet enjeu qui, selon elle, dépasse Miss Univers

À la veille de la finale de Miss Univers 2025, Eve Gilles aborde un moment charnière. Qui dépasse largement les paillettes d’un concours international. Après son sacre en tant que Miss France 2024, la jeune femme s’apprête à représenter la France à Bangkok. Et ce, avec la conviction que cet événement pourrait redéfinir son avenir.

Si la compétition constitue un enjeu personnel évident, Eve Gilles y voit aussi un révélateur de ses priorités. Ainsi que de ses ambitions profondes. Entre l’adrénaline d’une scène mondiale et son désir farouche de reprendre ses études, la candidate rappelle que Miss Univers n’est pas seulement une quête de couronne. Mais l’occasion de clarifier ses choix de vie, ses envies et sa place dans le monde.

Une compétition décisive, mais un enjeu plus vaste

À 22 ans, deux ans après avoir conquis le titre de Miss France, Eve Gilles s’apprête à affronter le plus prestigieux concours international de beauté. Pour elle, Miss Univers est avant tout une compétition qu’elle aborde avec détermination. "On ne part pas à Miss Univers pour perdre. J’y vais pour donner le meilleur de moi-même et viser la couronne", affirme-t-elle avec une franchise qui témoigne de son état d’esprit. En Thaïlande, elle sait qu’elle joue une carte essentielle. Non seulement pour son pays. Mais aussi pour ce qu’elle souhaite devenir. L'événement représente un véritable aboutissement. Mais aussi une opportunité de se confronter à une scène mondiale. Où se mêlent engagements personnels, attentes internationales et affirmation de soi.

Pourtant, derrière l’éclat de Miss Univers, Eve Gilles insiste sur un enjeu plus profond. Et qui dépasse largement le concours : sa trajectoire de vie. "Si je gagne Miss Univers, je repars pour un an, et si je ne gagne pas, je peux reprendre mes études plus tôt", explique-t-elle. Le concours devient donc une passerelle entre deux univers qui lui tiennent à cœur. À savoir, le monde médiatique et celui des mathématiques. Dans un quotidien "qui va à cent à l’heure", elle confie apprécier la scène et sa dimension sociale. Rout en ressentant "toujours cette envie d’obtenir mon diplôme". Le concours intervient ainsi comme un point de bascule où elle mesure, plus que jamais, ce qui compte réellement pour elle.

Entre ambition académique et volonté de pluralité

Si Miss Univers représente un défi à la fois symbolique et personnel, la jeune femme rappelle que son identité ne se limite pas à son rôle de Miss. Elle nourrit depuis longtemps une passion profonde pour les mathématiques et les statistiques. Un domaine où elle aspire à poursuivre sa licence à l’Université de Lille. Eve Gilles revendique cette capacité à conjuguer deux univers que beaucoup opposent. "J’adore la scène, l’hyper sociabilité, mais j’aime aussi me retrouver seule face à des chiffres, à des questionnements plus techniques". Cette dualité n’est pas un dilemme pour elle, mais une richesse qu’elle veut préserver. Miss Univers, loin d’être une fin en soi, apparaît plutôt comme une étape permettant d’affirmer cette facette plurielle de sa personnalité.

Elle envisage d’ailleurs cette complémentarité comme un véritable projet d’avenir. "J’aimerais me spécialiser en statistiques appliquées, soit à l’économie, soit à la recherche médicale. Ce sont des domaines sérieux, qui me permettront d’avoir une vie à double facette", ajoute-t-elle. Cette vision dépasse la simple compétition. Elle raconte une jeune femme déterminée à s’accomplir dans plusieurs sphères, à faire dialoguer sciences et scène, engagement intellectuel et représentation. Même si, pour l'heure, elle ne figure pas parmi les favorites face à Miss Philippines, Miss Bangladesh ou Miss Paraguay, Eve Gilles aborde Miss Univers avec une profondeur et une lucidité qui donnent un sens singulier à sa participation. Car pour elle, le véritable enjeu ne se joue pas seulement à Bangkok. Mais dans la construction d’une vie riche, cohérente et multiple.