Eva Green : l’actrice se lance dans un business inattendu au Japon

Mystérieuse et discrète, Eva Green surprend en lançant au Japon son propre saké, Seiun, symbole d’une renaissance personnelle entre art, nature et culture nipponne.

Publié le par Lola Olivier
Eva Green : l’actrice se lance dans un business inattendu au Japon
© C à Vous France 5 / Eva Green

Résumé de l'article

Eva Green surprend en se lançant dans la production artisanale de saké au Japon, mêlant passion pour la culture nippone et nouvelle aventure entrepreneuriale.

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Alors que Marlène Jobert souffle ses 85 bougies, sa fille, Eva Green, révèle une part d’elle insoupçonnée. La muse de Tim Burton, connue pour son aura de mystère et sa beauté ténébreuse, a choisi de s’engager dans un projet singulier au Japon, loin des plateaux de cinéma et des caméras qui l’ont consacrée.

Discrète et souvent perçue comme une icône insaisissable, Eva Green semble aujourd’hui chercher une forme de paix intérieure. Celle qui a longtemps incarné des femmes fatales, comme Vesper Lynd dans le James Bond Casino Royale, surprend désormais en dévoilant un pan plus intime et apaisé de sa personnalité : une reconversion inattendue, à la croisée de la culture et de l’artisanat japonais.

Une passion japonaise devenue aventure entrepreneuriale

Depuis plusieurs années, Eva Green nourrit une fascination profonde pour le Japon. Langue, gastronomie, esthétisme : tout dans ce pays la séduit. C’est d’ailleurs ce lien particulier qui l’a conduite à franchir un cap étonnant. Dans une interview accordée au Monde, la comédienne a révélé s’être lancée dans la production de saké. Un choix pour le moins surprenant, que la rubrique “Vins & autres plaisirs liquides” où figurait l’entretien annonçait discrètement. "C’est vite devenu une obsession", confie l’actrice, visiblement animée par la découverte d’un univers artisanal aussi délicat qu’exigeant.

Guidée par la curiosité, Eva Green s’est formée à l’art du saké avec son ami de longue date, Hadrien Wolff. Ensemble, ils ont goûté, expérimenté, appris les gestes précis de la fermentation et des accords subtils entre levures et riz. "J’ai appris à mâcher des aliments avec cette boisson, parce qu’elle fait ressortir certaines saveurs", explique-t-elle. Cette exploration sensorielle, bien loin du monde feutré du cinéma, a fini par donner naissance à un projet concret : produire leur propre saké, symbole d’un pont entre l’Europe et le Japon, entre l’art et la nature, entre mystère et authenticité.

Seiun, le saké qui dévoile une nouvelle Eva Green

Profitant d’une pause entre deux tournages, l’actrice s’est rendue au cœur de la campagne japonaise pour approfondir son apprentissage. "J’ai vu des familles produire le saké de manière joyeuse. Cela m’a plu", résume-t-elle. De ce voyage est né Seiun ("nébuleuse" en japonais), un nom choisi en écho à son propre univers intérieur. Avec Hadrien Wolff, elle a produit 2 700 bouteilles dans la brasserie traditionnelle Kuninocho, près d’Osaka, épaulée par Guillaume Ozanne, maître brasseur français installé à Kyoto depuis 2013. L’actrice, désormais artisane, vise un marché européen où le saké séduit une génération en quête de nouvelles expériences gustatives.

Ce breuvage léger, titrant à 8 degrés, se déguste à l’apéritif. "Légèrement pétillant, non filtré, il contient une levure connotée sur les agrumes qui ouvre l’appétit", précise-t-elle avec fierté. Il a même été testé par Marlène Jobert elle-même. "Elle a été mon cobaye", s’amuse sa fille. Le saké a aussi surpris le père d’Eva : "Je ne suis pas sûre que ça lui plaise", reconnaît-elle. Derrière l’humour, une évidence : Eva Green semble avoir trouvé dans cette aventure un nouvel équilibre. Sur Instagram, elle se montre désormais en tenue blanche, les mains dans le riz, loin des clichés glamour. Une image de renaissance : celle d’une artiste qui, en brassant du saké, brasse aussi une nouvelle vie.

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