Erik et Lyle Menendez : la récente décision du juge pourrait faire tout basculer pour les 2 frères

Après plus de trois décennies derrière les barreaux, Erik et Lyle Menendez voient enfin poindre une lueur d’espoir. Le 13 mai 2025, le juge californien Michael Jesic a bouleversé le cours de leur destin en réduisant leur peine, leur ouvrant la possibilité de demander une libération conditionnelle. Un événement judiciaire inattendu qui relance le débat autour du drame familial qui a marqué l’Amérique.

Ce revirement spectaculaire intervient quelques mois après la diffusion de la série Monstres sur Netflix, qui a remis sous les projecteurs l’histoire des deux frères Menendez, accusés d’avoir assassiné leurs parents en 1989. Leur culpabilité avait été définitivement reconnue en 1996, et ils purgent depuis une peine de prison à perpétuité incompressible. Mais aujourd’hui, la justice semble prête à réévaluer leur sort.

Une décision historique après 35 ans de prison

Le 20 août 1989, dans le quartier huppé de Beverly Hills, un double meurtre secoue l’opinion publique américaine. José et Kitty Menendez sont froidement abattus dans leur salon par leurs propres fils, Erik et Lyle, âgés respectivement de 18 et 21 ans. L’enquête, puis les procès, dévoilent un drame familial complexe, où se mêlent abus présumés, pression psychologique et quête de liberté. Malgré les éléments de défense évoqués par les avocats des deux frères, les jurés les condamnent à la réclusion criminelle à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle. Pendant plus de trois décennies, Erik et Lyle croupissent dans des prisons californiennes, sans perspective d’avenir.

Mais ce mardi 13 mai 2025, un retournement spectaculaire se produit. Le juge Michael Jesic décide de réduire leur peine, les rendant éligibles à une demande de liberté conditionnelle. Présents par visioconférence lors de l’audience, les deux frères, aujourd’hui âgés de 54 et 57 ans, accueillent la décision avec une vive émotion. Lyle Menendez déclare sans détour : « J’ai tué ma mère et mon père. Je n’ai aucune excuse. J’assume l’entière responsabilité de mes actes. » Son frère Erik exprime également de profonds remords.

J’ai tiré cinq coups de feu sur mes parents et je suis allé chercher d’autres munitions. J’ai menti à la police, j’ai menti à ma famille. Je suis sincèrement désolé.

Des paroles lourdes de repentir, qui ont peut-être pesé dans la balance de la justice.

L’affaire Menendez relancée par l’intérêt médiatique

L’affaire Menendez, longtemps figée dans la mémoire collective, connaît un regain d’intérêt depuis la sortie en septembre 2024 de la série Monstres, sur Netflix. En mettant en lumière les aspects les plus troublants de ce double homicide, la fiction a réveillé les interrogations du public. Et a ouvert le débat sur la possibilité d’une justice révisable. Certains y ont vu un plaidoyer pour la rédemption. D’autres, une tentative de réécriture des faits. Quoi qu’il en soit, le cas Menendez a trouvé un nouvel écho auprès de l’opinion et des célébrités. Parmi les figures publiques à s’être emparées de l’affaire, Kim Kardashian se distingue.

Engagée depuis plusieurs années dans des actions de réforme judiciaire, la star de la téléréalité s’est personnellement entretenue avec les deux frères en détention. De son côté, l’acteur Cooper Koch, qui incarne Erik Menendez dans la série, a déclaré : « Je les crois, je les soutiens et j’ai fait tout ce que je pouvais pour les représenter de manière authentique ». Il décrit les deux hommes comme « gentils » et « incroyables ». Ce soutien médiatique, couplé à l’émotion suscitée par leurs aveux, semble avoir contribué à changer la perception du grand public. Et peut-être même celle de la justice. L’affaire Menendez, qui avait choqué l’Amérique, pourrait désormais entrer dans une nouvelle ère.