Emmanuel et Brigitte Macron : face aux rumeurs transphobes, le couple présidentiel va présenter des preuves scientifiques à la justice américaine

Depuis plusieurs années, la sphère complotiste s’attaque régulièrement à Emmanuel et Brigitte Macron. Mais cette fois, les accusations venues des États-Unis ont franchi un cap. Candace Owens, influenceuse d’extrême droite suivie par des millions d’abonnés, affirme que Brigitte Macron serait née homme. Une rumeur transphobe qui, reprise massivement en vidéos et podcasts, a pris une ampleur internationale.

Face à cette offensive, le couple présidentiel a décidé de porter plainte pour diffamation devant une juridiction américaine. Une procédure singulière, où la charge de la preuve repose non pas sur l’accusatrice, mais sur les plaignants eux-mêmes.

Brigitte Macron riposte face aux accusations

Deux mois après le dépôt de plainte, l’avocat américain du couple, Tom Clare, a confirmé ce jeudi 18 septembre sur la BBC que des éléments tangibles seront versés au dossier. « Emmanuel Macron et sa femme, Brigitte, vont présenter des photographies et des preuves scientifiques à une juridiction américaine pour prouver que Madame Macron est bien une femme », a-t-il précisé.

Des témoignages d’experts viendront ajouter une autre dimension à ces documents. Et de souligner le courage de la Première dame : « Si le malaise et la gêne qu’elle ressent à l’idée de s’exposer ainsi sont le prix à payer pour rétablir la vérité et mettre fin à cette situation, elle est prête à 100 % à assumer ce fardeau. »

Entre combat judiciaire et épreuve personnelle

L’avocat a également insisté sur l’impact de cette affaire sur le président :

Comme n’importe qui devant composer avec une carrière et une vie de famille, lorsque votre famille est attaquée, ça vous épuise. Être président de son pays ne l’immunise pas face à ça

Brigitte Macron, de son côté, mène en parallèle un combat judiciaire en France contre deux femmes poursuivies pour avoir relayé ces mêmes rumeurs. Aux États-Unis, la législation impose aux victimes d’apporter elles-mêmes la preuve que les accusations sont infondées.

Les documents annoncés pourraient aller jusqu’à des expertises génétiques ou médicales. Emmanuel Macron avait d’ailleurs confié cet été dans Paris Match : « Cela a pris une telle ampleur aux États-Unis que nous nous devions de réagir », avant de conclure : « Nous irons jusqu’au bout. » Entre désinformation, atteinte à la vie privée et combat judiciaire international, le couple présidentiel joue une partie sensible.