L’une, icône des émissions sentimentales, l’autre, ancienne Miss France devenue chroniqueuse, ont trouvé un nouveau terrain d’expression. À savoir, les retraites spirituelles. À travers leurs initiatives, Delphine Wespiser et Karine Le Marchand visent toutes deux un même public, majoritairement féminin, en quête de sens et de reconnexion à soi.
Le Domaine de la Bohème pour Delphine. Le Domaine des Belles Âmes pour Karine. Deux havres de paix où se mêlent nature, introspection et sororité. Mais derrière ces projets aux accents zen, se cache une nouvelle forme de concurrence inattendue entre ces figures emblématiques de la télévision.
Sur le même sujet
De Miss France à entrepreneuse du bien-être : Delphine Wespiser se réinvente
Révélée au grand public en 2012 avec sa couronne de Miss France, Delphine Wespiser a depuis multiplié les casquettes médiatiques. Elle a su capitaliser sur sa notoriété en devenant chroniqueuse pour Touche pas à mon poste sur C8. Avant de prêter ses traits à des personnages hauts en couleur dans Fort Boyard. Si la jeune femme a longtemps été associée à l’univers du divertissement, un tournant plus intime et spirituel s’est opéré dans sa vie. Ce virage, Delphine Wespiser le doit en partie à son expérience dans l’émission Bienvenue au Monastère, où elle a expérimenté une retraite monastique en Corse.
« J’ai été transformée par cette immersion loin du tumulte. J’ai compris que beaucoup de femmes avaient besoin de se retrouver, de faire une pause », confie-t-elle sur ses réseaux sociaux. De là est né le concept Guerrière de Lumière. À savoir, des week-ends en petit comité, organisés dans son Domaine de la Bohème en Alsace, au cœur d’un ancien couvent rénové. Méditation, cercle de parole, jeûne ou encore soins énergétiques y sont proposés. Une reconversion sincère qu’elle promeut avec ferveur. Notamment via Instagram, où elle documente chaque instant de cette nouvelle aventure.
Karine Le Marchand : la « belle âme » d’un nouveau modèle de ressourcement
De son côté, Karine Le Marchand n’a plus rien à prouver à la télévision. De Les Maternelles à L’Amour est dans le pré, elle a su instaurer une relation de confiance avec le public. Pourtant, elle aussi semble avoir ressenti le besoin de ralentir, de se reconnecter à des valeurs plus profondes. C’est en Provence qu’elle a concrétisé son projet de cœur : le Domaine des Belles Âmes. Imaginé comme un cocon pour les femmes, ce lieu accueillera dès septembre 2025 des retraites centrées sur le développement personnel, le yoga et l’introspection. En attendant l’ouverture officielle, Karine multiplie les événements autour du bien-être.
Elle a créé le Club des Belles Âmes, une communauté féminine qui propose déjà des week-ends thématiques : ateliers créatifs, randonnées méditatives, rencontres autour de l’amour et de la confiance en soi. « Je voulais un lieu où les femmes puissent déposer leur masque, respirer et s’aimer telles qu’elles sont », explique-t-elle dans une interview récente. Un message en résonance avec celui de Delphine, bien que chacune le décline à sa manière. Dans ce secteur en pleine expansion, Karine Le Marchand et Delphine Wespiser incarnent deux figures complémentaires mais désormais rivales. Leur reconversion révèle autant leur besoin personnel de recentrage que leur flair pour répondre aux attentes d’un public féminin en quête de mieux-être. Une nouvelle bataille de lumière, loin des studios.