Delphine Wespiser : elle réagit à la destitution de Miss Aquitaine et de Miss Provence
Après la polémique, Delphine Wespiser estime que ces tensions existent depuis toujours en coulisses et pointe surtout une trahison liée à la fuite de la vidéo.
Résumé de l'article
Delphine Wespiser commente la destitution de Miss Aquitaine et Miss Provence, évoquant un climat tendu et la pression médiatique dans les coulisses des concours de beauté.
La destitution de deux Miss régionales a provoqué une onde de choc dans l’univers feutré des concours de beauté. Loin des paillettes, l’affaire a ainsi relancé le débat sur les coulisses parfois brutales de ces compétitions très médiatisées.
Face à la polémique, Delphine Wespiser a décidé de prendre la parole. Sans détour, l’ancienne Miss France a livré une analyse franche, évoquant un climat général tendu et des comportements qu’elle juge symptomatiques de notre époque.
Une polémique qui secoue l’élection de Miss France 2026
La controverse a éclaté après la diffusion d’une vidéo privée sur les réseaux sociaux. On y entendait Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine, et Julie Zitouni, Miss Provence, tenir des propos insultants envers d’autres candidates du Top 12. Très vite, la séquence a circulé massivement, suscitant indignation et réactions en chaîne. En quelques heures, l’image glamour associée au concours s’est fissurée, laissant alors place à un malaise profond. Face à l’ampleur de la polémique, les comités régionaux de Miss Aquitaine et Miss Provence ont tranché. Dans un communiqué publié sur Instagram le mardi 9 décembre, ils ont annoncé la destitution officielle des deux jeunes femmes. En outre, cette décision, lourde de conséquences, a marqué un tournant dans la course à Miss France 2026. Pour beaucoup, elle rappelle que l’exemplarité reste une exigence centrale du concours, même en dehors des caméras.
Dans ce contexte tendu, les réactions se sont multipliées. Candidats, anciens jurés et figures publiques ont pris position. Parmi elles, Delphine Wespiser s’est exprimée lors d’un entretien accordé à Puremédias, à l’occasion du lancement d’une nouvelle saison de L’Île de la tentation. Sans excuser les propos tenus, Delphine Wespiser a tenu à replacer l’affaire dans un cadre plus large. Selon elle, cette séquence reflète surtout un climat social marqué par la violence verbale et le manque de bienveillance. "Encore une fois, on ne peut pas lancer la pierre à ces filles-là quand, au plus haut point de l’État, ça fait exactement la même chose", a-t-elle affirmé.
Le regard sans concession de Delphine Wespiser
Pour appuyer son propos, l’ancienne Miss France a évoqué une récente polémique impliquant Brigitte Macron. Elle y voit un symbole d’une époque où les insultes et les débordements sont devenus banals. "Aujourd’hui, les gens se parlent en noms d’oiseaux comme ça. Ça manque de bienveillance et c’est ça le problème", a-t-elle ajouté. Selon elle, cette ambiance pesante ne se limite pas au monde des Miss, mais traverse l’ensemble de la société. Delphine Wespiser va plus loin. Elle estime que la pression médiatique et la surexposition amplifient des comportements déjà existants. "En ce moment, il y a vraiment une chape de plomb sur le pays, une sale mauvaise ambiance", a-t-elle conclu. Un constat sévère, mais assumé, qui replace la polémique dans une dynamique collective plutôt qu’individuelle. Pour Delphine Wespiser, cette affaire n’a rien d’exceptionnel. Selon elle, les tensions font partie intégrante des coulisses du concours, même si elles restent habituellement invisibles.
"En fait, ce qui s’est passé cette année, c’est peut-être quelque chose qui se passe chaque année mais qui n’est pas filmé", a-t-elle expliqué. La différence, cette fois, réside dans la fuite de la vidéo. L’ancienne reine de beauté s’interroge surtout sur la trahison dont les candidates auraient été victimes. "Je me demande combien il a pris, l’ami qui a reçu ce Snap et qui l’a revendu. C’est plutôt ça qui m’intéresse", a-t-elle lancé. Pour elle, la diffusion du contenu pose une question essentielle sur la confiance et la loyauté dans un environnement ultra-concurrentiel. Enfin, Delphine Wespiser rappelle que ces jeunes femmes évoluent sous une pression constante. Entre compétition, jugement permanent et réseaux sociaux, la moindre erreur devient publique. "À un certain moment, des gens de confiance peuvent te mettre un couteau dans le dos", a-t-elle conclu, soulignant la fragilité de ces parcours sous les projecteurs.