Décès du petit Émile : nouveau rebondissement après la découverte d'un "mystérieux objet"

Plus de deux ans après la disparition du petit Émile, l’enquête connaît un regain d’activité qui ne passe pas inaperçu. Ces derniers jours, les enquêteurs sont retournés au Haut-Vernet, ce hameau isolé des Alpes-de-Haute-Provence devenu malgré lui le symbole d’une affaire aussi tragique qu’énigmatique.

À la clé : la saisie de plusieurs éléments matériels, dont un « objet volumineux », dont la nature exacte n’a pas été rendue publique. Une information révélée par BFMTV, qui ravive les interrogations et rappelle que le dossier est loin d’être refermé.

Des enquêteurs de retour sur les lieux, plus de deux ans après les faits

Selon des informations révélées par BFMTV, six enquêteurs de la section de recherches de Marseille se sont rendus à deux reprises au Haut-Vernet, les 16 et 22 décembre. Ces déplacements successifs traduisent une phase d’enquête active, malgré le temps écoulé depuis la disparition de l’enfant. L’objectif de ces visites est de procéder à des prélèvements précis, destinés à être analysés par des experts.

Les autorités judiciaires restent volontairement discrètes sur les motivations exactes de ces nouvelles investigations, mais leur répétition laisse entendre que toutes les pistes ne sont pas refermées. Pour rappel, Émile, âgé de deux ans et demi, avait disparu le 8 juillet 2023, peu après son arrivée chez ses grands-parents maternels. À l’époque, une mobilisation exceptionnelle avait été mise en place : battues citoyennes, recherches cynophiles, drones, ratissages judiciaires. Malgré ces moyens considérables, aucune trace de l’enfant n’avait été retrouvée pendant de longs mois.

Un « objet volumineux » saisi : une découverte stratégique dans la disparition du petit Émile ?

C’est surtout la saisie d’un objet qualifié de volumineux qui concentre aujourd’hui l’attention. Aucune information n’a été communiquée sur sa nature exacte, son emplacement précis ni sur le moment où il aurait été repéré. Ce silence, inhabituel, souligne la sensibilité de l’élément et la prudence extrême des enquêteurs. Cet objet va désormais faire l’objet d’analyses approfondies. Les résultats pourraient s’avérer déterminants : soit pour écarter définitivement certaines hypothèses, soit pour en renforcer d’autres, restées jusqu’ici sans réponse claire. Les enquêteurs cherchent notamment à comprendre le rôle éventuel de cet objet dans la chronologie des faits, et s’il est compatible avec les découvertes réalisées en mars 2024.

À cette date, une promeneuse avait retrouvé le crâne et des dents de l’enfant, à environ 1,7 kilomètre du hameau, ainsi que des vêtements et un fragment osseux dans la même zone. Une découverte qui avait confirmé le décès d’Émile, sans pour autant permettre de déterminer les circonstances exactes de sa mort. Chaque découverte, même tardive, peut encore faire basculer l’interprétation des faits. Pour les proches de l’enfant comme pour les enquêteurs, l’enjeu demeure le même : comprendre ce qui s’est réellement passé dans ce hameau isolé, à l’été 2023.