Décès de Thierry Ardisson : le geste de son fils Gaston devant le cercueil ne passe pas inaperçu

Le 14 juillet dernier, Thierry Ardisson tirait sa révérence à l’âge de 76 ans, emporté par un cancer du foie qu’il combattait depuis plus de dix ans. À ses côtés jusqu’au bout : Audrey Crespo-Mara, sa compagne depuis près de quinze ans. Trois jours plus tard, une cérémonie solennelle a été organisée en l’église Saint-Roch à Paris, en présence de nombreuses personnalités venues saluer une dernière fois l’homme en noir. Depuis cette journée marquée par l’émotion, la journaliste était restée silencieuse. Mais ce 18 juillet, elle a enfin pris la parole.

Dans un message profondément intime, elle a dévoilé les coulisses de leurs adieux, et livré un témoignage bouleversant d’amour et de tendresse. En parallèle, une autre image forte a marqué les esprits : celle de Gaston Ardisson, fils cadet de l’animateur, qui s’est distingué par un geste inattendu au moment du départ du cercueil. Un clin d’œil à son père, fidèle à l’irrévérence familiale. Retour sur deux hommages puissants, entre douleur assumée et symboles forts. 

Les mots déchirants d’Audrey Crespo-Mara à Thierry Ardisson

Depuis la cérémonie d’adieu à l’église Saint-Roch, Audrey Crespo-Mara était restée muette. Le 18 juillet, la journaliste a choisi Instagram pour briser ce silence, six jours après la mort de Thierry Ardisson. Une photo tendre d’eux, front contre front. Et une déclaration sans détour : « Mon Amour, tu es parti comme tu as vécu. En homme courageux, digne et libre. » Quelques lignes plus loin, elle confie : « Tu es l’homme rêvé ! Attentionné à chaque instant, si délicat, si sensible… » Ce texte, empreint de pudeur et de douleur, lève le voile sur leurs derniers moments. Elle y raconte le dernier soir à l’hôpital, lorsque l’animateur, affaibli mais lucide, lui a dit : « Y a longtemps que je serais parti si je ne t’aimais pas. » 

Des mots forts, d’une femme qui perd son pilier, son refuge. Durant la cérémonie à Paris, elle avait déjà livré un discours poignant, sobre, prononcé d’une voix tremblante : « Tu nous as tant aidés à accepter ce qui nous semblait inacceptable. » Un dernier adieu tout en dignité. L’inhumation s’est ensuite tenue dans la plus stricte intimité à Ménerbes, dans le Vaucluse. L’ancien garde du corps de Johnny Hallyday veillait sur les lieux. Aucun incident, aucune image volée : le moment est resté préservé. Exactement comme Thierry Ardisson l’aurait voulu.

Gaston Ardisson : une cigarette en héritage

Le 17 juillet, à l’église Saint-Roch, les proches, amis et figures médiatiques ont salué une dernière fois Thierry Ardisson. Parmi eux, son fils Gaston. Même silhouette longiligne, même look noir, même insolence dans le regard. Et un discours percutant : « Tu as tout affronté, du cancer à Bolloré ! » Un ton libre, mordant, à l’image de son père. Mais c’est un geste furtif, à la sortie du cercueil, qui a fait parler : Gaston a allumé une cigarette. Devant tous. Un clin d’œil symbolique à l’homme en noir, fumeur invétéré. Un adieu décalé, presque provocateur… et très commenté sur les réseaux.

Certains y ont vu une marque d’irrespect. D’autres, un hommage sincère, dans la droite lignée du style Ardisson. Avant ce moment, Gaston s’était confié dans le documentaire La face cachée de l’homme en noir, réalisé par Audrey Crespo-Mara. Il y parlait d’un père « très déconnade, très sévère », parfois « un peu chiant ». Et pourtant, c’est avec ce père-là qu’il partageait un lien unique, franc, assumé. Un père, un amour, un héritage. Avec cette cigarette allumée au bord du cercueil, Gaston Ardisson n’a pas seulement dit adieu. Il a perpétué l’esprit d’un homme qui n’aimait rien tant que bousculer les codes. Même après la mort.

🇫🇷 Le fils de Thierry Ardisson, Gaston Ardisson, aux obsèques de son père aujourd’hui à Paris.

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— Impact (@ImpactMediaFR) July 17, 2025