Dany Boon : il aurait été viré de son propre projet à cause de P.Diddy
Dany Boon a récemment livré une anecdote folle au sujet de P.Diddy, et il semblerait que l'acteur ait eu le nez creux. Regardez !
Résumé de l'article
Dany Boon a été écarté d’un projet hollywoodien après avoir refusé de travailler avec Sean Combs, révélant les tensions et excès de l’industrie cinématographique américaine.
Figure incontournable du cinéma français, Dany Boon a souvent raconté que sa carrière ne s’était jamais limitée aux frontières de l’Hexagone. Porté par le succès de ses films, l’acteur et réalisateur a tenté l’aventure hollywoodienne, découvrant au passage les règles parfois brutales de l’industrie américaine.
Invité récemment dans Légendes urbaines, il est revenu sur un épisode aussi surprenant que révélateur : le jour où un simple “non” lui a coûté un projet entier… pour avoir refusé de travailler avec Sean Combs, alias Puff Daddy.
Un refus assumé… et une éviction immédiate
À l’époque, Dany Boon est engagé sur un film en langue anglaise, un projet ambitieux censé marquer un vrai tournant international. Mais très vite, la production lui impose un choix qui le met mal à l’aise : intégrer Sean Combs au casting. Sans détour, il raconte avoir exprimé ses réserves. « Ils voulaient que je le prenne pour un film en anglais. J’ai dit que c’était une très mauvaise idée. J’ai dit “NON”. » Une décision instinctive, presque évidente pour lui, mais qui va provoquer une réaction radicale.
Le réalisateur se souvient de la brutalité de la réponse : « Le producteur raccroche, il me rappelle dix minutes après et il me dit : “Tu es viré.” » Pas de discussion, pas de compromis : le projet lui échappe instantanément. Avec le recul, l’animatrice de l’émission souligne qu’il a peut-être « eu le nez creux », une remarque à laquelle Dany Boon ne peut que souscrire aujourd’hui.
L'anecdote surréaliste de Dany Boon
L’histoire ne s’arrête pas là. Après son départ forcé, le film continue… sans lui. Les scénaristes, eux, suivent Puff Daddy dans une parenthèse totalement hors normes. Dany Boon décrit une ambiance digne d’un film : avion privé, week-end à Las Vegas, excès en cascade. « Ils sont partis avec Puff Daddy dans son avion. Ils faisaient la bringue tout le week-end à Vegas », raconte-t-il, mi-amusé, mi-déconcerté. Mais l’anecdote la plus frappante arrive ensuite. Lorsque l’équipe souhaite enfin présenter le scénario au rappeur, la réponse de son entourage tombe, glaçante : « On voudrait parler à Monsieur Combs pour lui parler du scénario. Et son assistant répond : “Non, c’est à moi qu’il faut parler parce qu’il ne l’a pas lu.” »
Un moment absurde qui résume, selon Dany Boon, certaines dérives de Hollywood : décisions imposées, ego surdimensionné et logique parfois déconnectée de la création artistique. Aujourd’hui, cette histoire résonne encore davantage à la lumière des récentes condamnations judiciaires de Sean Combs. Sans chercher la polémique, Dany Boon livre surtout le récit d’un choix personnel assumé — celui de dire non, quitte à en payer le prix — et d’une expérience américaine qui lui aura appris que, parfois, rester fidèle à ses convictions vaut plus qu’un rôle de plus sur un CV.