Depuis le début de son règne, Charles III s’est efforcé d’incarner un monarque engagé, proche de son peuple et fervent défenseur de l’environnement. Alors qu’il poursuit un traitement contre le cancer, le souverain continue d’assurer ses fonctions officielles. Et ce, avec une détermination saluée par les Britanniques. Sa posture résolue et son soutien public à la princesse Kate ont renforcé son image de roi humain.
Mais derrière cette figure respectée, une autre réalité émerge. Une enquête du Sunday Times révèle qu’au sein des jardins de Highgrove, douze jardiniers ont récemment claqué la porte. Ils dénoncent des conditions de travail intenables, des exigences excessives et des salaires à peine supérieurs au minimum légal. Le scandale jette une ombre sur la gestion interne de la propriété privée du roi.
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Des conditions de travail jugées toxiques chez Charles III
Le 20 juillet dernier, le Sunday Times a jeté un pavé dans la mare en publiant une enquête édifiante sur le quotidien des jardiniers employés à Highgrove. Celle-ci n’est autre que la résidence privée du roi Charles III dans le Gloucestershire. Douze d’entre eux ont récemment démissionné. Tout en évoquant un environnement de travail toxique. Selon leurs témoignages, les salaires plafonneraient à 10,30 euros de l’heure. Un montant à peine supérieur au salaire minimum, insuffisant selon eux pour supporter la pression constante. L’un des anciens employés résume un climat d’exigence mêlé de condescendance.
C’est comme s’ils vous disaient : vous devriez être reconnaissant de travailler pour le roi, la personne la plus importante du pays.
Les témoignages mettent en lumière un rythme effréné et des exigences poussées à l’extrême. Le roi lui-même est accusé de s’impliquer jusque dans les moindres détails : de la « taille des pêches à la couleur des roses », rien ne lui échappe. Ce perfectionnisme, qui pourrait passer pour de la passion, semble pour beaucoup d’employés s’être transformé en obsession. Certains parlent d’un stress quotidien, alimenté par la peur de décevoir ou de ne pas atteindre les standards attendus, parfois sans moyens suffisants. En coulisses, la fatigue mentale aurait peu à peu gagné les rangs des jardiniers.
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Des accusations embarrassantes pour une monarchie sous tension
Au-delà des démissions, une plainte formelle aurait été déposée par un ancien employé, dénonçant notamment un manque cruel de moyens pour répondre aux exigences royales. Selon lui, le personnel était régulièrement sous-équipé, ce qui ne l’empêchait pas de recevoir des corrections très précises, voire humiliantes. Le roi Charles III, toujours selon les témoignages, aurait l’habitude d’envoyer des notes manuscrites « à l’encre rouge épaisse », soulignant les moindres défauts dans l’entretien des jardins. Une méthode de communication perçue comme infantilisante, voire autoritaire, par plusieurs membres de l’équipe.
Face à ces accusations, la King’s Foundation, chargée de la gestion des jardins ouverts au public, a rapidement réagi. Dans un communiqué relayé par People, elle affirme que le taux de rotation du personnel est « bien inférieur à la moyenne nationale », et que le nombre de plaintes officielles reste limité. L’organisation précise également qu’elle se réfère régulièrement aux standards de la Professional Gardeners Guild pour établir les salaires. Si la Fondation tente d’apaiser les tensions, ce scandale reste un coup dur pour Charles III, dont l’image de monarque bienveillant se voit ici sérieusement écornée.