Audrey Crespo-Mara : elle évoque les relations difficiles entre son défunt mari et sa mère

Cet été 2025 restera marqué par une profonde douleur pour Audrey Crespo-Mara. L’animatrice de TF1 a perdu son mari, Thierry Ardisson. Le 14 juillet, ce dernier a été emporté par un cancer du foie à l’âge de 76 ans. La journaliste, qui devait assurer la présentation des journaux télévisés du week-end, a préféré suspendre ses engagements. Et ce, pour rester au chevet de celui qui partageait sa vie depuis plus d’une décennie.

Quelques jours après sa disparition, un documentaire qu’elle avait consacré à l’homme de télévision a été diffusé sur TF1. Ce projet, pensé avant sa mort, s’est transformé en hommage posthume. Lors des obsèques, ses proches et sa famille, dont les deux fils d’Audrey Crespo-Mara, se sont rassemblés pour un dernier adieu. La douleur intime de la veuve s’est mêlée à l’émotion collective autour de la figure médiatique qu’était Ardisson.

Un homme sensible marqué par son enfance

Invitée sur le plateau de Quotidien le 2 septembre 2025, Audrey Crespo-Mara a accepté de revenir sur les zones d’ombre de son mari. Face à Yann Barthès, elle a souligné la profonde sensibilité de Thierry Ardisson, une facette souvent méconnue du grand public. « Thierry, c’est un homme très sensible. Et je crois que c’est pour ça qu’il est très créatif », a-t-elle confié. Mais derrière son image d’homme libre et provocateur, se cachait un être fragile, souvent en proie à ses émotions, comme l’a rappelé l’animateur : « Il pleurait souvent ».

Cette sensibilité, Audrey Crespo-Mara l’attribue en grande partie aux blessures d’enfance de son mari. De fait, elle a évoqué la relation complexe qu’il entretenait avec sa mère. Une femme elle-même marquée par un passé douloureux. Abandonnée par sa propre mère à seulement six ans, dans un magasin de jouets, elle a eu Thierry très jeune. Mais sans véritable modèle maternel.

Elle l’a aimé comme elle a pu. Thierry s’est senti mal aimé, pas aimé.

En outre, la journaliste rappelle à quel point ce manque d’affection avait façonné son caractère tourmenté.

Une relation mère-fils faite de blessures et d’incompréhensions

Les propos d’Audrey Crespo-Mara ont mis en lumière une relation mère-fils empreinte de souffrance. Pour Thierry Ardisson, l’amour maternel semblait avoir toujours manqué, malgré les efforts d’une mère marquée par ses propres traumatismes. La journaliste a expliqué que ce sentiment d’abandon originel avait laissé une cicatrice profonde dans la vie de son mari. « Sa mère, il ne l’a en fait jamais aimée, il le dit », a-t-elle affirmé, pointant ainsi une fracture familiale difficile à combler. Dans ce contexte, Audrey Crespo-Mara a cherché à compenser ces manques.

De fait, elle a insisté sur l’importance de l’amour qu’elle lui a apporté, en opposition à celui qu’il n’avait pas reçu enfant. « Moi je lui donnais beaucoup d’amour. Parce que moi j’en ai reçu beaucoup quand j’étais enfant », a-t-elle confié. Pour elle, ce soutien affectif était essentiel afin d’apaiser les tourments de son mari. Ces révélations rappellent combien la vie de Thierry Ardisson, derrière le personnage public, fut profondément marquée par une quête d’amour et de reconnaissance, commencée dès l’enfance et poursuivie jusqu’à son dernier souffle.