Amel Bent : déjà maman de 2 filles, elle a eu une appréhension avant d’accueillir un petit garçon

Invitée sur le plateau de C l’hebdo ce samedi 22 mars, Amel Bent s’est livrée avec sincérité sur sa maternité. Venue interpréter en piano/voix sa chanson La norme, la chanteuse a ému les téléspectateurs en évoquant une peur qu’elle n’avait jamais évoquée auparavant. La peur d’avoir un fils. Maman comblée de deux filles, Sofia et Hana, Amel Bent a reconnu avoir ressenti une véritable appréhension à l’idée de donner naissance à un petit garçon.

Ce morceau, tiré de son nouvel album Minuit une, est le reflet d’une introspection profonde. Dans les paroles, elle confie :

J’avais peur d’avoir un garçon, et pas savoir comment l’aimer.

Une confession bouleversante, à laquelle elle a donné plus de sens en s’exprimant face à la journaliste Aurélie Casse.

Amel Bent : un passé familial qui ressurgit

Face à l’animatrice de France 5, Amel Bent (qui s’est récemment confiée sur les dessous de sa relation avec Slimane) a expliqué que ce sentiment n’était pas anodin. Issue d’un schéma familial dominé par des figures féminines, elle n’a pas grandi avec son père. « J’ai souhaité de toutes mes forces n’avoir que des filles parce que mon schéma familial est composé de beaucoup de femmes », a-t-elle partagé. Une maternité au féminin qui lui semblait naturelle, instinctive.

Avec ses filles, tout semblait fluide. « Je me disais : ‘Ça va être tellement simple, je n’aurai qu’à être qui je suis.’ » Ce lien entre femmes lui rappelait celui qu’elle avait connu avec sa mère, sa grand-mère. L’arrivée de son fils Zayn en 2022, fruit de son amour avec Patrick Antonelli, a pourtant bouleversé cet équilibre. Une naissance qui a réveillé chez elle des blessures profondes.

Le défi de devenir mère d’un garçon

Amel Bent ne cache pas que cette naissance a été un tournant. « Un garçon, ça voulait dire : me regarder en face, regarder mon passé, mes blessures les plus originelles, celles du père », a-t-elle déclaré. La peur de reproduire un schéma, d’infliger malgré elle des manques, ou à l’inverse, d’en faire trop. Elle s’est interrogée :

Est-ce que je ne vais pas lui transmettre quelque chose de trop lourd ?

Aujourd’hui, même si cette maternité est différente, elle l’accueille avec tendresse. Elle reconnait toutefois que ça lui demande un travail différent :

Mais ça me demande un travail émotionnel, intellectuel et éducationnel qui est vraiment pas celui que j’ai avec mes filles.

L’arrivée de ce petit garçon a réveillé en elle de nombreuses interrogations. Cependant, la chanteuse assure aujourd’hui que tout se passe bien.

https://youtu.be/Fm4gS52pCWY?si=uNW2Di5EBuW5OwCB