Alice Detollenaere : la compagne de Camille Lacourt raconte son traumatisme à bord d’un avion en plein vol

Le voyage devait être un simple aller-retour professionnel. Pourtant, il a viré au cauchemar. Alice Detollenaere, compagne de Camille Lacourt, a vécu une expérience particulièrement traumatisante à bord d’un vol vers Singapour. Dans un long message publié sur Instagram, elle revient en détail sur ce vol qui a bouleversé son équilibre. Elle raconte : « Il m’est arrivé quelque chose de perturbant. Maintenant que c’est dirigé je me sens capable de le raconter. »

L’ex-mannequin (récemment touchée par une infection à l’oeil), qui avait accompagné Camille Lacourt lors des championnats du monde de natation, a été prise d’une angoisse intense en plein vol. Si elle va mieux aujourd’hui, elle n’a pas caché la violence de l’événement, ni l’impact psychologique qui a suivi.

« L’avion décroche à un moment » : Alice Detollenaere raconte

Tout a commencé par de violentes turbulences. L’avion, en route pour Singapour, est secoué pendant plusieurs heures. Alice est assise seule, tout au fond de l’appareil, séparée de Camille dont le siège a été réservé par son employeur. « Je ne suis pas assise à côté de Camille qui est un peu plus au milieu de l’appareil, son siège ayant été réservé par son travail. Je suis à la dernière rangée au fond », écrit-elle.

La situation dégénère lorsque l’avion semble décrocher brutalement. Autour d’elle, des enfants pleurent, des passagers crient. « Proche de moi, une maman serre dans ses bras ses deux enfants qui crient et pleurent ; cela me terrorise (…) Mon cerveau ne fonctionnait plus correctement… je ne comprenais pas ce qui se passait. », raconte-t-elle. La panique monte… Dans sa publication, Alice explique qu’il lui a fallu dix jours pour commencer à reprendre pied.

Une peur viscérale, amplifiée par son rôle de mère

Si l’épisode aurait été éprouvant pour n’importe qui, il l’a été d’autant plus pour Alice depuis qu’elle est maman. Avec Camille, ils ont un petit garçon, Marius. Et cette pensée ne la quitte pas durant le vol : « Ce n’était pas seulement la difficulté du vol, ni même la peur de mourir. La différence, c’est que je suis maman. Et que nous étions tous les deux dans le vol avec papa. J’ai imaginé le pire. Mon cerveau y a cru, lui. »

Une fois au sol, la tension ne retombe pas. Le lendemain, elle se réveille avec « le ventre noué », incapable de manger. Elle n’ose pas en parler tout de suite à Camille, pour ne pas l’inquiéter. Mais la nuit suivante est encore plus dure : insomnie, tachycardie, sensation d’oppression. Elle finit par appeler à l’aide. Famille, amis proches, tous répondent présents.