Alexandra Lamy : elle n’a pas été reconnue par un autre acteur sur le tournage de son nouveau film
Alexandra Lamy est méconnaissable dans Jean Valjean. Transformée pour incarner Magloire, elle n’a même pas été reconnue par Grégory Gadebois à son arrivée sur le tournage.
Résumé de l'article
Alexandra Lamy s’est métamorphosée pour un rôle sombre dans « Jean Valjean », au point d’être méconnaissable, illustrant sa nouvelle orientation artistique audacieuse.
Alexandra Lamy surprend une nouvelle fois en incarnant Magloire dans Jean Valjean, une adaptation ambitieuse de Les Misérables. Pour ce rôle radicalement sombre, l’actrice a dû se transformer au point de devenir méconnaissable. Une métamorphose telle qu’un de ses partenaires de jeu ne l’a même pas reconnue en arrivant sur le plateau.
Habituée aux rôles lumineux, l'ex-femme de Jean Dujardin poursuit désormais une trajectoire artistique plus introspective. Sur le tournage du film d’Éric Besnard, cette nouvelle identité lui a valu un moment inattendu. De fait, Grégory Gadebois, qui tient le rôle de Jean Valjean, l’a saluée comme une inconnue. Une anecdote qui illustre la puissance de sa transformation.
Un rôle austère qui bouleverse l’image d’Alexandra Lamy
Depuis quelques années, Alexandra Lamy s’éloigne des personnages comiques et chaleureux qui ont fait son succès. Notamment dans des formats populaires comme Un gars, une fille. L’actrice s’oriente désormais vers des rôles plus graves, plus habités. En 2024, elle impressionnait déjà dans Louise Violet d’Éric Besnard. Elle y incarnait une institutrice déterminée à faire vivre l’éducation en milieu rural. Cette performance remarquée marquait un véritable tournant dans son parcours, confirmant son goût croissant pour les portraits féminins complexes. Avec Jean Valjean, Alexandra Lamy pousse encore plus loin cette recherche d’intensité. À 54 ans, elle s’empare du rôle de Magloire. Un personnage austère et dur, plongé dans les zones d’ombre de l’univers hugolien. Sa collaboration avec Grégory Gadebois et Bernard Campan inscrit cette nouvelle expérience dans une dynamique de jeu profondément dramatique. De quoi rompre radicalement avec son image solaire.
Cette transformation, l’actrice l’a vécue comme une opportunité d’explorer un territoire émotionnel inédit. Sur le plateau, son apparence bouleversée par une perruque brune, des sourcils effacés et un regard assombri la rendait méconnaissable. Invitée dans C à vous le 12 novembre 2025, Alexandra Lamy a raconté ce moment où Grégory Gadebois ne l’a tout simplement pas reconnue. "La première fois, il ne m’a pas reconnue, il m’a dit 'bonjour'. Je lui ai répondu : 'C’est moi, c’est Alexandra !'". Amusé, l’acteur a confié s’être dit sur le moment : "C’est quelqu’un que j’ai vu dans le… je ne sais pas qui c’est, mais je la connais". Cette confusion témoigne de l’ampleur de la métamorphose. Alors saluée sur le plateau par Anne-Élisabeth Lemoine, qui qualifie son rôle de "contre-emploi total". Même Patrick Cohen s’est laissé aller à une plaisanterie en évoquant "un petit côté Thénardier".
Une métamorphose pour un film très attendu
L’univers du film Jean Valjean demande une immersion totale. Et Alexandra Lamy s’y est jetée avec une détermination à toute épreuve. Le projet, doté d’un budget de sept millions d’euros, revisite la première partie de l’œuvre monumentale de Victor Hugo. Et ce, en s’attachant spécialement à la rédemption du célèbre forçat. Pour incarner Magloire, la sœur revêche de l’évêque Bienvenu, Alexandra Lamy a accepté de renoncer à son apparence familière et d’adopter un visage beaucoup plus sévère. Cette plongée dans la noirceur du personnage a nécessité un important travail de préparation, tant physique que psychologique. Les équipes de maquillage ont élaboré une transformation rude, presque ascétique, qui efface toute trace de la comédienne pétillante que le public connaît. Cette distance volontaire entre son personnage et sa personnalité explique sans surprise le quiproquo vécu avec Grégory Gadebois, transformant ce moment en anecdote emblématique de son engagement artistique.
Cette immersion radicale a renforcé l’attente autour du film, qui sortira en salles le 19 novembre 2025. Les spectateurs découvriront une Alexandra Lamy métamorphosée, confirmant sa capacité à se réinventer et à surprendre. Le projet s’inscrit par ailleurs dans une continuité de choix artistiques audacieux. Dès 2026, elle sera à l’affiche de Compostelle, le nouveau long-métrage de Yann Samuell, où elle interprète Fred, une éducatrice accompagnant un adolescent rebelle sur le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Une aventure tournée l’été dernier, qui souligne une fois encore son appétit pour les récits profondément humains. Entre drame littéraire et chemins d’initiation, Alexandra Lamy confirme ainsi une évolution artistique assumée, loin des stéréotypes de ses débuts, et portée par une envie constante d’exploration.
