Ainhoa Lahitete : destituée de son titre de Miss Aquitaine, elle porte plainte 

À peine le rideau refermé sur la victoire lumineuse d’Hinaupoko Devèze, une onde de choc a balayé le concours Miss France. Ce qui devait être une soirée de fête s’est transformé, en l’espace de quelques heures, en véritable déflagration médiatique. Une vidéo privée, tournée en coulisses puis dévoilée sur les réseaux, a exposé au grand jour les propos insultants de deux Miss régionales (Provence et Aquitaine).

Et relance les critiques sur l’exemplarité du concours en forçant les comités à réagir dans l’urgence. En pleine ascension, la nouvelle reine de beauté voit ainsi son début de règne envahi par un scandale qui ne la concerne pas directement, mais dont l’écho menace déjà de couvrir son couronnement.

Miss Provence & Miss Aquitaine : excuses publiques après la vidéo polémique

Dans la vidéo devenue virale, on entend Julie Zitouni qualifier plusieurs candidates de « grosses p*tes », sous le regard d’Aïnhoa Lahitete. Une scène tournée pour un cercle privé mais relayée massivement après sa fuite sur les réseaux sociaux. Face à l’ampleur des réactions, Miss Aquitaine a pris la parole dans un long message publié le 7 décembre : « J’ai approuvé des propos inacceptables tenus par une autre Miss », écrit-elle d’emblée, reconnaissant « regretter profondément [s]on attitude ».

Elle affirme avoir présenté des excuses à toutes les candidates, aux comités, aux familles, ainsi qu’au public : « Ces mots et cette réaction ne reflètent absolument pas les valeurs humaines que l’on m’a transmises. » Elle poursuit en évoquant un moment d’égarement : « Sous le coup de l’émotion (…) je n’ai pas mesuré la gravité de ce qui se passait. » La jeune femme dit désormais assumer « l’entière responsabilité » de ses actes. Elle ajoute qu'elle espère que « ceux qui ont été touchés (…) pourront, avec le temps, accepter [s]es excuses ». Des excuses insuffisantes pour éviter la sanction : les comités régionaux Provence et Aquitaine ont annoncé la destitution des deux Miss, avec le soutien officiel de la société Miss France.

La face cachée de la polémique et la plainte d'Ainhoa Lahitete

Alors que la polémique semblait déjà hors de contrôle, une révélation de Clément Garin est venue ajouter une nouvelle couche à l’affaire. Sur X, il affirme avoir recueilli le témoignage d’une personne présente dans les coulisses : « Elles étaient dégoûtées (…) de voir des Miss grossophobes dans le top 12. (…) Lors du voyage, il y a eu beaucoup de problématiques grossophobes, des Miss ont eu des propos intolérables sur d’autres Miss. » Selon ces propos rapportés, Aïnhoa et Julie auraient été parmi celles qui se seraient offusquées de ce comportement et auraient défendu une candidate victime de grossophobie. Il nuance toutefois : « Ça n’excuse pas les insultes qu’elles ont proférées, mais ça les explique. » Un élément qui change la lecture de la vidéo… mais ne modifie en rien la décision du comité.

Mais l’affaire ne s’arrête pas là ! Le blogueur a révélé une information promordiale : « Selon mes informations, Aïnhoa Lahitete vient de déposer plainte contre le blogueur Aqababe et les personnes qui lui ont envoyé sa story. » La plainte viserait des faits d’atteinte à la vie privée et de diffusion non consensuelle d’un contenu privé — un tournant juridique rare dans l’histoire du concours. Et maintenant ? Alors que Miss Aquitaine a été officiellement destituée, son comité a déjà désigné sa remplaçante, dont le visage doit assurer la continuité du titre… mais qui hérite d’un climat particulièrement tendu. Affaire à suivre...