Adèle Exarchopoulos : l’actrice se confie sur sa vie sentimentale après sa relation avec le rappeur Doums
Adèle Exarchopoulos se confie sur six années de solitude après sa rupture avec le rappeur Doums. Entre reconstruction personnelle, maternité et carrière florissante, l’actrice évoque sans filtre ses peurs, ses blessures et sa vision sincère de l’amour.

Résumé de l'article
Adèle Exarchopoulos revient sur six ans de solitude après sa rupture avec Doums, mêlant lucidité et humour, tout en poursuivant une carrière cinématographique remarquée et intense.
Adèle Exarchopoulos, invitée de la chaîne YouTube Station Service de Loris Giuliano, a surpris par la sincérité de ses confidences. L’actrice de La Vie d’Adèle, aujourd’hui âgée de 32 ans, est revenue sur sa vie amoureuse. Celle-ci fut marquée par une longue période de solitude et de reconstruction.
Face à l’intervieweur, l’interprète de L’Amour ouf a évoqué sans détour les six années qui ont suivi sa rupture avec le rappeur Doums, père de son fils. Entre humour, lucidité et émotions, Adèle Exarchopoulos s’est livrée sur ses peurs, ses désillusions et la manière dont elle a appris à se retrouver après une histoire d’amour intense.
Une période de désert sentimental après la rupture
Connue pour son franc-parler, Adèle Exarchopoulos n’a pas cherché à enjoliver son parcours sentimental. "Après des chagrins d’amour, j’ai passé six ans dans le désert", a-t-elle confié. Elle évoque ainsi une période de solitude imposée par la vie. Devenue mère à seulement 22 ans, l’actrice a choisi de se concentrer sur son fils et sur elle-même. Et ce, plutôt que de se précipiter dans une nouvelle relation. "J’ai eu mon enfant à 22 ans. Après ça, je n’ai pas eu d’histoires pendant des années", a-t-elle précisé. Une confession empreinte de maturité, loin des clichés hollywoodiens.
Lors de l’interview, Loris Giuliano l’a félicitée pour sa capacité à "ouvrir la porte à l’amour". Ce à quoi l’actrice a répondu avec autodérision : "Oui, enfin, j’ai ouvert la porte à des… grands zbeuls". Derrière l’humour, Adèle Exarchopoulos laisse transparaître une lucidité teintée de désillusion. "Je préfère avoir mal que rien vivre", a-t-elle ajouté, assumant ses élans passionnés. Son partenaire à l’écran, Gilles Lellouche, présent lors de l’échange, n’a pas manqué de la taquiner. "Jusqu’à L’Amour ouf", a-t-il lancé, faisant allusion à leur film commun et sa relation avec François Civil. Une remarque complice, révélatrice du lien profond entre la vie et la fiction pour l’actrice.
Une renaissance portée par le travail et la passion
Mais si Adèle Exarchopoulos a traversé une longue traversée du désert sur le plan sentimental, sa carrière, elle, n’a cessé de briller. De fait, en 2023, elle a remporté le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation bouleversante dans Je verrai toujours vos visages de Jeanne Herry. Une récompense saluée par la critique, confirmant son statut d’actrice incontournable du cinéma français. En 2025, elle est de retour à l’affiche de Chien 51, aux côtés de Gilles Lellouche et sous la direction de Cédric Jimenez, un rôle qui démontre encore une fois l’étendue de son talent.
Mais pour Adèle Exarchopoulos, le travail reste une forme de refuge et d’expression. Chaque rôle semble résonner avec une part intime d’elle-même, entre fragilité et force. Si l’amour a longtemps été mis en suspens, l’actrice aborde aujourd’hui la vie avec davantage de recul. "Si j’ai peur, ça ne va pas me freiner", affirme-t-elle. Une phrase qui résume parfaitement sa philosophie : vivre pleinement, quitte à se brûler les ailes. Entre maternité, succès professionnel et désirs de liberté, Adèle Exarchopoulos continue d’avancer, fidèle à elle-même, sans jamais trahir son authenticité.