Adèle Exarchopoulos : l’actrice évoque sans filtre son rapport à l’argent et à la réussite

À l’affiche de Chien 51, Adèle Exarchopoulos se confie sur son rapport au succès et à l’argent. Entre lucidité et pudeur, l’actrice évoque sa carrière, son milieu modeste et cette "forme de culpabilité" liée à la réussite.

Publié le par Lola Olivier
Adèle Exarchopoulos : l’actrice évoque sans filtre son rapport à l’argent et à la réussite
© En aparté Canal + / Adèle Exarchopoulos
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Tout sur Adèle Exarchopoulos

À l’occasion de la sortie de Chien 51, le nouveau film de Cédric Jimenez, Adèle Exarchopoulos se livre avec franchise sur sa vision du succès. L’actrice, révélée par La Vie d’Adèle, évoque la reconnaissance, l’ambition. Mais aussi le malaise que peut susciter la réussite lorsqu’on vient d’un milieu modeste.

Connue pour sa sincérité et son naturel, Adèle Exarchopoulos ne joue pas de rôle quand il s’agit de parler d’elle-même. Dans un entretien accordé à Télé 7 Jours, la compagne de François Civil aborde sans détour son rapport à la célébrité et à l’argent. Deux sujets qu’elle traite avec le même réalisme que ses personnages : sans fard, mais avec lucidité.

Une actrice entre rigueur et détachement face au succès

Le 15 octobre 2025 marque la sortie de Chien 51, un thriller réalisé par Cédric Jimenez. Adèle Exarchopoulos y incarne Salia, une enquêtrice rigide, presque robotique, évoluant dans un quartier privilégié. "C’est un bon petit soldat, froide, presque robotique. Ce que je trouve intéressant dans ce personnage complexe, c’est cette carapace qu’elle s’est forgée, notamment pour s’extraire de sa condition", explique-t-elle. L’actrice se dit fascinée par cette idée de déterminisme social, un thème qui résonne profondément avec son propre parcours.

Habituée aux drames intimistes, la comédienne a trouvé dans ce film d’action une manière différente de se dépasser. "J’en avais très envie. Cédric Jimenez est un maître en la matière. Je me suis sentie chanceuse qu’il me le propose", confie-t-elle. Pour elle, tourner un film d’action, c’est "hyper ludique, super jouissif. Tu retombes en enfance". Pourtant, malgré les attentes et les enjeux, Adèle Exarchopoulos conserve un rapport apaisé au succès : "Lorsqu’un film est un grand succès, c’est une bénédiction. Pour autant, je ne suis jamais dans l’attente de l’accueil." Avant d’ajouter : "Je suis stressée avant de commencer un tournage, pas à la veille de la sortie du film."

"Cette forme de culpabilité" face à la réussite

Si le cinéma lui a offert reconnaissance et confort matériel, Adèle Exarchopoulos ne cache pas le trouble qu’elle ressent parfois face à son ascension. Issue d’un milieu modeste, elle admet que la question de l’argent n’est jamais anodine. "L’embourgeoisement, on trouve toujours délicat d’en parler, car c’est une chance. En fonction de là où tu viens, c’est plus ou moins perturbant", reconnaît-elle. Un sentiment de décalage que beaucoup d’artistes partagent, mais qu’elle exprime avec une rare honnêteté.

"Ma famille est modeste, je n’ai manqué de rien, j’avais surtout beaucoup d’amour", confie-t-elle encore. "Ma mère est infirmière, alors quand on me propose des salaires qu’elle n’atteindra jamais, il y a forcément un sentiment d’indécence." Face à ce malaise, Adèle Exarchopoulos préfère la discrétion à la démonstration. "Chacun le guérit à sa façon. Pour ma part, je ne suis pas partisane d’afficher les bonnes actions que je peux faire, je me suis arrangée avec cette forme de culpabilité." Une confession sincère qui rappelle que, derrière le succès et les projecteurs, l’actrice reste profondément attachée à ses origines et à une certaine humilité.

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