Adèle Exarchopoulos : elle a tenu des propos envers une femme politique qui ont déplu à sa grand-mère
Invitée de Hot Ones, Adèle Exarchopoulos est revenue sur une polémique de 2013 où elle avait insulté une femme politique. Un dérapage qui avait profondément choqué sa grand-mère et marqué le début de sa prise de conscience médiatique.
Résumé de l'article
Adèle Exarchopoulos revient sur une polémique passée qui a marqué sa carrière et suscité le désaccord de sa grand-mère, illustrant son évolution face à la parole publique.
Décidément, Adèle Exarchopoulos ne laisse personne indifférent. Invitée lundi 20 octobre 2025 dans l’émission Hot Ones animée par Kyan Khojandi, l’actrice s’est prêtée au jeu des confidences entre deux bouchées pimentées. Connue pour son franc-parler, la comédienne est revenue sur une polémique vieille de plus de dix ans. Et qui, à l’époque, avait fortement déplu à un membre très cher de sa famille : sa grand-mère.
Révélée dans La vie d’Adèle, la jeune femme s’est souvent retrouvée sous le feu des projecteurs, parfois malgré elle. Lors de son passage sur Hot Ones, elle a évoqué la façon dont son rapport aux médias et à la parole publique a évolué depuis ses débuts. Entre naïveté, spontanéité et maladresses, Adèle Exarchopoulos a admis avoir appris à manier la prudence. Non sans regretter certaines "erreurs de jeunesse" qui ont marqué sa carrière.
Une actrice authentique face aux codes médiatiques
À seulement 19 ans, Adèle Exarchopoulos est propulsée au rang de star grâce à son rôle intense dans La vie d’Adèle. Mais la notoriété soudaine ne s’accompagne pas toujours de la maîtrise des codes médiatiques. Dans ses récentes interviews, notamment sur le plateau de Quotidien en juin dernier, l’actrice confiait : "Toute la promotion, c’est quand même un exercice auquel on n’est pas préparés. On doit être habillés, on doit être adaptés, enfin moi, j'ai mis du temps à comprendre que sur les plateaux, la forme comptait autant que le fond". Sur Hot Ones, Adèle est revenue sur cette idée : "Je garde ma naïveté extrême pour le jeu, pour un plateau, mais en promo, je l’ai perdue. Quand j’ai compris qu’il fallait plus s’attarder sur la forme que le fond, j’ai arrêté d’être trop sincère".
À travers ces confidences, la comédienne révèle une tension entre authenticité et prudence, sincérité et stratégie. Consciente de l’influence de la parole publique, elle reconnaît avoir parfois "trop dit", sans mesurer la portée de ses mots. "J’ai eu trop de ratés, trop de polémiques pour rien", avoue-t-elle aujourd’hui avec lucidité. L’un de ces "ratés" reste gravé dans sa mémoire. En 2013, alors invitée sur le Grand Journal de Canal+, la jeune actrice réagit vivement aux propos de Christine Boutin, opposée au mariage pour tous. En colère, elle lâche une insulte restée célèbre : elle la traite de "sale frustrée de la fouf". La phrase fait le tour des médias, déclenchant une vague de réactions, entre amusement et indignation. Douze ans plus tard, Adèle en rit à moitié, consciente du tollé que ses mots avaient provoqué. Mais la personne la plus choquée n’était pas une téléspectatrice lambda : c’était sa propre grand-mère.
Quand un écart de langage blesse jusque dans la famille
"Ma grand-mère, ça l’avait outrée. Elle m’avait dit : 'Ça ne va pas, tu ne peux pas parler comme ça à la télé.'" Ce rappel à l’ordre familial a marqué la comédienne, qui y voit aujourd’hui une leçon d’humilité. Si elle admet avoir agi par passion et sincérité, elle reconnaît désormais que la forme a parfois éclipsé le fond. "En fait, ça avait été repris partout… Je me suis dit qu’à part dire qu’on parle mal, chose qui est vraie, tout le monde s’en fout de ce que je dis vraiment", a-t-elle confié, un brin fataliste. Désormais âgée de 32 ans, Adèle Exarchopoulos semble avoir tiré les leçons de ses expériences médiatiques. Toujours aussi franche, mais plus mesurée, elle assume son parcours et les maladresses du passé.
Aujourd’hui à l’affiche du film Chien 51 de Gilles Lellouche, elle continue de séduire le public par son jeu intense et son naturel, sans pour autant renier ses erreurs. "Je sens qu’il y a une responsabilité quand tu prends la parole", reconnaît-elle. "C’est noble, mais on écoute rarement ce que tu dis vraiment. On écoute comment tu le dis". Une réflexion qui s’applique autant à sa carrière qu’à sa vie privée, régulièrement scrutée par les médias. Récemment, son ami et partenaire à l’écran François Civil a dû démentir une rumeur de grossesse la concernant. Une situation qui rappelle à l’actrice à quel point l'interprétation de chaque mot, chaque geste compte. Entre désir de vérité et nécessité de retenue, Adèle Exarchopoulos poursuit son chemin, oscillant toujours entre feu et pudeur. Avec, sans doute, en tête la voix sage de sa grand-mère.
