Procès de Cédric Jubillar : le ton monte dans la salle d'audience
Dès le deuxième jour du procès de Cédric Jubillar, des tensions ont déjà explosé dans la salle d’audience. Découvrez tous les détails.

Résumé de l'article
Dès le deuxième jour du procès de Cédric Jubillar, la tension est montée d’un cran entre les deux parties.
Attendu depuis près de cinq ans, le procès de Cédric Jubillar promet d'être le théâtre de nombreuses tensions. Ce 22 septembre 2025, c'est dans un climat tendu que la cour d'assises du Tarn a en effet ouvert ses portes pour tenter de répondre à la question suivante : le père de famille a-t-il tué sa femme dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 ? Depuis toutes ces années, le mystère reste entier et continue de hanter la France.
Dans un dossier privé de corps et de preuves concrètes, la partie civile et l'accusation se battent dans un but commun : faire éclater la vérité au grand jour. Mais ce mardi 23 septembre, au deuxième jour du procès de Cédric Jubillar, des tensions ont déjà éclaté au tribunal. Alors que le ton est monté d'un cran dans la salle d'audience, une réalité est mise en évidence : cinq ans après la disparition de l'infirmière, les enjeux de ce procès sont cruciaux.
Procès de Cédric Jubillar : le ton monte dans la salle
En ce deuxième jour du procès de Cédric Jubillar, qui devrait durer quatre semaines, les voix se sont élevées du côté des deux parties. En effet, Me Pauline Rongier, l’une des avocates de la partie civile, a haussé le ton après qu’on lui ait demandé de poser des questions plus courtes. Selon nos confrères de La Dépêche, c’est la défense qui a d’abord réagi, visiblement agacée par la longueur des interventions de Me Rongier.
La présidente de la cour d’assises a ensuite suggéré « de laisser répondre l’expert » à la barre, ce qui a provoqué la colère de l'avocate. « Laissez-moi finir mon propos, même si je sais que cela vous gêne », a-t-elle répliqué à la défense. Ces tensions ont fini par éclipser la question posée par l’avocate, ce qui, toujours d'après La Dépêche, a entraîné une réponse « brève » suivi « d’un blanc dans la salle ». C’est à ce moment que l’avocate de la partie civile aurait commenté : « C’est extrêmement pénible ».
Des tensions qui en disent long sur la suite du procès
La journaliste Juliette Campion, qui couvre le procès depuis la salle et partage ses observations sur X, a ensuite apporté quelques précisions. Elle ajoute qu’après les questions posées à l’expert, l’avocate Pauline Rongier en a remis une couche. « J’aimerais que ce qui vient de se produire ne se produise pas à chaque fois. Ma cliente a envie que les questions de son avocate entraînent des réponses, sans qu’il y ait des conflits permanents », a-t-elle déclaré.
Me Pauline Rongier a donc demandé à la présidente de faire en sorte d'éviter de nouveaux conflits. Celle-ci a accepté, tout en précisant qu’il conviendrait malgré tout « d’éviter les observations qui durent ». Ces échanges tendus reflètent parfaitement les enjeux de ce procès, attendu depuis plusieurs années par les proches de Delphine Jubillar. Après cette première série de questions, l’audience a été suspendue pour une courte pause. Affaire à suivre.
Affaire Jubillar : émission spéciale W9 le mercredi 24 septembre sur la disparition de Delphine Jubillar #Jubillar #W9https://t.co/WQPmNtcZdj
— tv-programme.com (@tv_programme) September 23, 2025